Affaire Cohen-Legrand : quand François Morel insulte, le service public applaudit

Photo : Sincerely Media

Il y a des mots qui, sur France Inter, sont proscrits. Enfin, en théorie. Car ce vendredi matin, François Morel, chroniqueur attitré du service public, n’a pas hésité à traiter les journalistes de L’Incorrect de « fils de p*** » et d’« enc…s ». Oui, en direct, sur l’antenne financée par vos impôts.

La raison de ce dérapage contrôlé ? Une vidéo, publiée il y a quelques jours, montrant Thomas Legrand et Patrick Cohen attablés avec des responsables du Parti socialiste. On y entend Legrand déclarer : « Nous, on fait ce qu’il faut pour Dati, Patrick (Cohen) et moi. » Un aveu de collusion, saisi caméra discrète, qui a coûté sa suspension à Thomas Legrand. Patrick Cohen, lui, a été blanchi.


Pour François Morel, peu importe la gravité des propos, peu importe que le public découvre enfin ce que beaucoup soupçonnaient depuis longtemps — à savoir que certains journalistes « indépendants » ne sont que les porte-voix de leurs amis politiques. Non, ce qui choque l’humoriste, ce n’est pas la connivence, mais le fait que la vidéo ait été diffusée. Et plutôt que de répondre sur le fond, il insulte.

Deux poids, deux mesures

Imagine-t-on une seconde un chroniqueur de droite employer les mêmes mots à l’antenne ? Tollé immédiat, campagnes de presse, licenciement express. Mais lorsqu’il s’agit d’un vieux routier de France Inter, les gros mots passent pour de la poésie. On appelle cela « l’humour ».

En réalité, Morel dit tout haut ce que son camp pense tout bas : le véritable scandale, ce n’est pas qu’on apprenne la collusion entre journalistes et politiciens, c’est qu’on ose l’exposer. La transparence, pour eux, est un crime.

Un aveu de panique

Que révèle ce billet ordurier ? Que le système médiatique de gauche est aux abois. Qu’il tremble à l’idée que ses petits arrangements soient mis en lumière. Qu’il redoute de voir s’effondrer la façade d’indépendance derrière laquelle il s’abrite depuis des décennies.

François Morel se scandalise qu’on filme dans un café. Mais ce qui scandalise surtout les Français, c’est d’apprendre que ceux qui les « informent » négocient en coulisses avec ceux qu’ils sont censés contrôler.

Un service public au service d’un camp

Ce nouvel épisode démontre une fois encore que France Inter n’est pas une radio de service public, mais une radio de parti. Et que la bien-pensance n’hésite jamais à insulter quand elle n’a plus d’arguments.

Les Français, eux, ne sont pas dupes. Ils voient bien qui tient le micro, qui fixe la ligne, et qui insulte quand la vérité dérange.

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