Tandis que la France se réarme, que l’Europe découvre brutalement que l’Histoire ne s’est pas arrêtée en 1991, une frange radicalisée de la gauche a décidé de relancer une vieille lune idéologique : l’antimilitarisme destructeur. Non pas un débat intellectuel, non pas une critique argumentée, mais une entreprise de sabotage assumée, revendiquée, organisée. Une offensive intérieure contre les intérêts vitaux de la Nation.
Saboter, perturber, paralyser : la nouvelle grammaire militante
Les faits sont là, têtus. Tentatives de perturbation du Salon du Bourget, projets de neutralisation d’infrastructures électriques, sabotages de voies ferrées, harcèlement ciblé d’entreprises du secteur de la défense. On ne parle plus de slogans ni de pancartes en carton. On parle d’actions coordonnées visant à empêcher des salariés de travailler, à paralyser des sites industriels stratégiques, à fragiliser des réseaux essentiels. À ce stade, il n’y a plus débat démocratique : il y a passage à l’acte.
L’idéologie du chaos recyclée en cause morale
Pour justifier ces agissements, les mêmes mots reviennent en boucle : « économie de guerre », « marchands d’armes », « complicité », « génocide ». Tout est bon pour désigner un ennemi intérieur. Ingénieurs, techniciens, ouvriers, sous-traitants deviennent des cibles symboliques. Leur crime ? Travailler pour des entreprises qui participent à la souveraineté militaire française. Une logique de désignation qui rappelle de sombres précédents et qui révèle une radicalité inquiétante.
Une convergence inquiétante des radicalités
Ce qui frappe, c’est la coalition hétéroclite à l’œuvre. Ultra-gauche classique, anarchistes, militants antifas, écologie radicale, collectifs pro-palestiniens, étudiants politisés, activistes anti-technologie : tous semblent avoir trouvé dans l’antimilitarisme un dénominateur commun. Une cause suffisamment large pour agréger les colères, suffisamment floue pour justifier toutes les dérives. Cette convergence n’est pas anodine : elle donne à ces groupes une capacité de nuisance démultipliée.
Affaiblir la France au pire moment
Le calendrier, lui, est limpide. Guerre en Ukraine, tensions au Proche-Orient, instabilité stratégique mondiale, réarmement généralisé. C’est précisément maintenant que ces groupes choisissent de frapper. Comme si l’objectif réel n’était pas la paix, mais l’affaiblissement volontaire de la France. Saboter l’outil industriel de défense, c’est fragiliser notre autonomie stratégique, c’est exposer notre pays, c’est rendre nos alliés méfiants et nos adversaires confiants.
Une tolérance coupable de l’État
La question devient alors politique. Combien de temps encore les pouvoirs publics accepteront-ils ces dérives au nom d’un droit à la contestation mal compris ? Saboter des infrastructures, appeler à brûler des entrepôts, empêcher des salariés de rejoindre leur poste n’est pas une opinion : c’est un délit. Laisser faire, c’est envoyer un signal de faiblesse. C’est entériner l’idée que la violence idéologique serait tolérable dès lors qu’elle se drape de bons sentiments.
Les Français ne sont pas dupes
Contrairement à ce que prétendent ces activistes, ils ne parlent pas au nom du peuple. Les Français savent instinctivement qu’un pays qui renonce à se défendre est un pays qui abdique. Ils savent aussi que l’industrie de défense, ce sont des emplois, de la recherche, de l’innovation, de la souveraineté. Les postures moralisatrices de quelques centaines d’agitateurs ne pèsent rien face à cette réalité.
Nommer l’ennemi intérieur
Il faut désormais appeler les choses par leur nom. Oui, ces mouvements constituent une menace intérieure. Non pas par leur nombre, mais par leur radicalité et leur capacité de nuisance ciblée. Leur objectif n’est pas de convaincre, mais d’entraver. Pas de dialoguer, mais de bloquer. Pas de construire, mais de casser. Une logique de guerre intérieure menée contre la France elle-même.
L’heure du choix
La France est à un tournant. Soit elle accepte que son appareil industriel, militaire et technologique soit méthodiquement attaqué de l’intérieur par des groupes radicalisés. Soit elle décide enfin de faire preuve de fermeté. Il ne s’agit pas de museler l’opposition, mais de protéger la Nation. L’antimilitarisme violent n’est pas une opinion respectable : c’est un danger. Et un pays qui refuse de se défendre finit toujours par disparaître.