Il fallait bien que quelqu’un ose dire tout haut ce que tant de Français constatent : la Ve République agonise, emportée par ses contradictions, son impuissance et son incapacité à incarner l’unité nationale. Cet homme, c’est Louis de Bourbon, duc d’Anjou, héritier légitime de la dynastie capétienne. Dans une tribune au Journal du Dimanche, le prince a lancé un avertissement solennel : la France s’enfonce dans le chaos politique, et il est temps de renouer avec ce qui a fait sa force et sa grandeur — la Monarchie.
Le constat d’un héritier qui parle au nom de l’Histoire
« L’état politique, institutionnel et social de notre pays ne cesse d’empirer », écrit Louis de Bourbon. Le prétendant légitimiste ne se cache pas derrière les euphémismes : la République, rongée par les querelles partisanes, est devenue le théâtre des ambitions personnelles, au détriment de l’intérêt national. « Comme ses sœurs avant elle, la Ve République semble être au bord de l’effondrement. » Le parallèle est clair : les Républiques passent, les crises se succèdent, et la France se défait un peu plus à chaque convulsion.
Le chaos républicain face à la stabilité monarchique
Alors que les partis rivalisent de promesses creuses et d’alliances de circonstance, le duc d’Anjou rappelle les vertus éprouvées de la monarchie : stabilité, continuité, vision à long terme. Là où les présidents jouent leur survie à chaque quinquennat, un roi incarne la nation au-delà des clivages, garant de l’unité et de l’indépendance du pays. « Français, n’oublions pas que c’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée », rappelle le prince avec justesse.
Un appel à l’espérance
Là où beaucoup ne voient que désespoir, Louis de Bourbon propose une voie d’espérance : renouer avec l’héritage monarchique, non comme une nostalgie, mais comme une boussole pour l’avenir. La Monarchie, dit-il, c’est le temps long, la continuité historique, la certitude que l’on ne transmet pas le chaos mais un pays solide aux générations futures.
La parole d’un prince, le silence d’une République à bout de souffle
Tandis que les élites républicaines se disputent les miettes d’un régime à bout de souffle, le prince, lui, rappelle une évidence : la France ne s’est jamais aussi bien portée qu’à l’ombre de la couronne. Et si demain, face au naufrage institutionnel, les Français retrouvaient le chemin de leur Histoire ?
