IVG : la France sacrifie ses enfants et s’en félicite

Photo : Daniel Gregoire

Les chiffres viennent de tomber et ils donnent la nausée : 251.270 avortements en 2024. Un record historique. Pendant que la natalité française s’effondre, pendant que les maternités ferment les unes après les autres, pendant que les gouvernements multiplient les discours larmoyants sur le « déficit démographique », notre pays célèbre l’avortement comme un progrès civilisationnel.

Depuis l’inscription de l’IVG dans la Constitution, la machine à broyer les vies à naître s’emballe. +7 000 avortements en un an, +34 000 depuis 2021. Voilà l’« exception française » : nous battons tous nos voisins européens dans ce triste domaine. L’Allemagne, pourtant moins conservatrice qu’on ne le dit, compte deux fois moins d’IVG. Chez nous, c’est devenu une industrie, avec ses statistiques triomphantes et ses lobbies institutionnalisés.


38 avortements pour 100 naissances vivantes : ce ratio effrayant, la Drees l’édulcore avec son jargon technocratique. Traduction : pour chaque trois enfants qui voient le jour, un autre est supprimé avant d’avoir respiré. Et cela ne choque personne dans les grands médias, pas plus qu’au Planning familial, qui s’émeut davantage du « maintien des crédits » que de la souffrance des femmes et de la disparition de centaines de milliers de vies chaque année.

La banalisation est totale. On parle désormais d’« IVG médicamenteuses » comme d’un simple renouvellement d’ordonnance. 80 % des avortements se font aujourd’hui par pilules, à domicile, parfois dans la solitude et la détresse. Voilà ce que certains appellent une « avancée ».

Pendant ce temps, les familles qui voudraient accueillir un enfant se heurtent à la crise du logement, au matraquage fiscal et à l’absence de politiques natalistes sérieuses. Et l’on s’étonne que le « désir d’enfant » s’effondre ? La vérité est brutale : la France est en train de tuer son avenir, au propre comme au figuré.

Il faudra bien un jour regarder en face ce que révèlent ces chiffres. Non pas un « droit » flamboyant, mais une tragédie collective. Derrière chaque statistique se cache une vie qui ne verra jamais le jour, un prénom qui ne sera jamais prononcé. Et un pays qui, peu à peu, s’éteint en se persuadant qu’il progresse.

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