La Seyne-sur-Mer : on a frôlé l’horreur

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À La Seyne-sur-Mer, près de Toulon, un homme armé d’une machette a été abattu par la police à deux pas d’un établissement scolaire. La scène aurait pu tourner au carnage.

Âgé d’une trentaine d’années, l’individu a été repéré dans le quartier sensible de Berthe, lame à la main, menaçant enfants et passants. Alertée, une patrouille de police est rapidement intervenue. Les agents ont d’abord tenté l’usage du pistolet à impulsion électrique. En vain. L’homme a foncé sur eux. C’est alors que les policiers ont dû ouvrir le feu, atteignant l’assaillant aux jambes. Transporté à l’hôpital, il est mort de ses blessures une heure plus tard.

Le courage des enseignants et des forces de l’ordre

Le procureur de Toulon a confirmé que les enfants de l’école voisine avaient été menacés. C’est la réaction immédiate de la directrice qui a évité un bain de sang : tous les élèves ont été confinés. Le maire de la ville, présent sur les lieux, l’a reconnu sans détour : « un drame bien plus important a été évité ».

Une enquête… contre la police ?

Deux enquêtes sont désormais ouvertes. La première, visant l’homme abattu, pour « violences avec arme ». La seconde… contre les policiers eux-mêmes, afin de vérifier l’usage de leur arme de service. Un réflexe devenu quasi automatique, comme si chaque intervention héroïque devait être placée sous soupçon. Une aberration qui, à force, décourage ceux qui risquent leur vie pour protéger les nôtres.

Une violence qui s’installe partout

Cet épisode survient une semaine seulement après l’agression au couteau dans un lycée d’Antibes, où un élève et une enseignante avaient été blessés. À chaque fois, le même scénario : un individu violent, parfois instable, surgit armé dans un lieu public, et la société retient son souffle. À chaque fois, ce sont les forces de l’ordre et les enseignants qui, au prix de leur sang-froid, empêchent la tragédie de basculer.

La France est en état d’alerte permanent. Et les beaux discours sur la « tolérance » et le « vivre-ensemble » n’empêchent pas les machettes de circuler à deux pas des écoles.

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