Puisque les journalistes du service public sont des militants, il faut fermer le service public

Illustration : LLP

Il y a des moments où l’hypocrisie ne peut plus être tolérée. L’affaire Thomas Legrand / Patrick Cohen, ces deux éternels gardiens du temple progressiste qui se croient autorisés à distribuer les brevets de respectabilité, a au moins un mérite : elle met en lumière ce que beaucoup de Français savaient déjà. Non, France Inter, France Info, France Télévisions et toute la galaxie du service public audiovisuel ne sont pas des médias d’information. Ce sont des machines de propagande, subventionnées à coups de milliards par vos impôts, et trustées par des militants qui se déguisent en journalistes.

L’entre-soi subventionné

Écoutez leurs chroniques : même ton suffisant, même grille de lecture idéologique, même complaisance envers tout ce qui incarne la gauche morale et culturelle. On retrouve toujours les mêmes noms, les mêmes réseaux, les mêmes indignations à géométrie variable. Quand Patrick Cohen ou Thomas Legrand se permettent d’attaquer Rachida Dati ou d’autres personnalités qui ne pensent pas comme eux, c’est au nom d’un magistère moral qui ne leur appartient pas.


Une fraude démocratique

Ce système est d’autant plus insupportable qu’il est financé par tous les contribuables, y compris ceux qui n’adhèrent pas à cette ligne idéologique. Autrement dit, les Français paient pour qu’on les méprise, qu’on les caricature et qu’on les culpabilise chaque matin. Si cela ne s’appelle pas une fraude démocratique, qu’est-ce donc ?

Le pluralisme confisqué

On nous rétorquera que la suppression de la redevance devait assainir les choses. Mensonge. Les milliards continuent de couler, par le budget général, sans que cela change quoi que ce soit au contenu. On nous dira aussi que le CSA, devenu Arcom, veille au pluralisme. Une plaisanterie ! Le pluralisme est confisqué, verrouillé par une petite caste qui vit de l’argent public et s’en sert pour verrouiller le débat public.

Trop, c’est trop

Si les journalistes du service public veulent militer – très bien. Mais qu’ils le fassent dans des médias privés, financés par ceux qui veulent bien les lire ou les écouter. Qu’ils assument leurs engagements, qu’ils prennent des risques comme tout le monde. Mais qu’ils cessent de se planquer derrière l’alibi du « service public » pour imposer leur vision à tout un pays.

La seule solution : fermer

Il faut faire les choses clairement : fermer le service public audiovisuel. Le dissoudre. Couper le robinet. L’information ne manque pas en France : journaux, radios privées, sites internet, chaînes d’opinion. Les Français savent choisir leurs sources. Ce dont ils n’ont plus besoin, c’est d’un monstre coûteux, idéologisé, arrogant, qui se cache derrière la prétendue mission d’« intérêt général » pour diffuser sa propagande.

Le courage politique

Un vrai gouvernement de droite devrait avoir ce courage. Arrêter de subventionner ce qui est devenu une caricature. Rendre à chacun la liberté d’informer, de commenter et de débattre, sans que l’État ne vienne imposer son prisme idéologique à travers des Cohen, des Legrand et consorts.

En 2025, il faut le dire sans détour : le service public audiovisuel est devenu l’ORTF du progressisme militant. Et la seule réforme crédible, la seule qui rendra justice aux Français, c’est sa fermeture pure et simple.

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