Keir Starmer expulse les criminels étrangers… la France regarde passer le train

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À Londres, on ne tergiverse plus. Le gouvernement travailliste de Keir Starmer a décidé d’accélérer l’expulsion des étrangers condamnés, avec un programme au nom clair comme de l’eau de roche : « Expulser maintenant, faire appel plus tard ». En clair : on met le criminel étranger dans l’avion avant même qu’il ait terminé sa peine au Royaume-Uni, charge à lui de plaider sa cause… depuis son pays d’origine.

Jusqu’ici limité à huit pays, ce dispositif va désormais concerner 23 nationalités, du Canada au Liban en passant par l’Australie, l’Inde ou l’Ouganda. Résultat déjà visible : 5200 étrangers condamnés expulsés en un an, soit une hausse de 14 %. Les Britanniques économisent ainsi 54000 livres sterling par prisonnier et par an.


Certes, selon le pays destinataire, certains de ces criminels pourraient être libérés dès leur arrivée. Mais sur le sol britannique, c’est terminé : plus de mois, voire d’années, passées en détention aux frais du contribuable pendant que des avocats multiplient les recours.

À Westminster, on assume : il s’agit de réduire à la fois l’immigration légale et illégale, et d’envoyer un signal clair à l’opinion publique, alors que la droite nationale gagne du terrain. Pendant ce temps, à Paris, on compte les fichés S et on explique qu’expulser un criminel étranger, c’est “juridiquement compliqué”. Les Britanniques, eux, ont choisi : ils préfèrent protéger leurs citoyens plutôt que le confort judiciaire des délinquants venus d’ailleurs.

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