Renaissance cherche un nouveau nom : nos suggestions (et quelques moqueries gratuites)

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On aurait pu croire que le parti présidentiel avait trouvé un équilibre après trois rebrandings en six ans. Mais non. Voilà Renaissance, ex-La République en Marche, ex-En Marche, qui songe sérieusement à changer (encore) de nom. Motif ? Tenez-vous bien : “On nous confond parfois avec Reconquête, le parti d’Éric Zemmour.” On imagine l’électeur de gauche en sandales bio-crème, atterrissant chez Zemmour par erreur après un clic malheureux. C’est ballot.

C’est donc officiel : le parti présidentiel ne sait plus comment il s’appelle. Il sait juste ce qu’il n’est pas. Il n’est pas “insoumis”, pas “républicain”, pas “national”, pas même “reconquérant”. Il est… euh… il est là. C’est déjà pas mal. Mais visiblement, ce n’est pas assez pour marquer les esprits. Comme le dit un cadre : “Le nom Renaissance n’a pas marqué les Français.” En effet. Il a même plutôt évoqué un spa haut de gamme ou une gamme de crèmes anti-âge.


Alors, comment le rebaptiser ? À la rédaction de La Lettre Patriote, on a quelques idées, gracieusement offertes :

  • En Stagnation : pour rester dans la dynamique du “En Marche”, mais avec plus d’honnêteté sur la situation actuelle.
  • Horizons II : la Vengeance de Bayrou (trop long, mais résume bien l’ambiance).
  • En Déroute : un nom qui a le mérite de l’anticipation.
  • La France Flexible : pas de cap, mais des contorsions élégantes.
  • Les Sans-Étiquettes Associés : ou comment faire de l’absence de vision un programme.

D’autres options seraient d’assumer franchement leur ADN technocratique : Excel et Gouverner, Les Indicateurs Sont Bons, ou tout simplement PowerPoint.

Gabriel Attal, enthousiaste, explique que “un nom, c’est une identité.” Ce qui, en creux, signifie que Renaissance… n’en a plus. Ce qui est quand même embêtant pour un parti censé représenter le pouvoir en place. Certains cadres avouent que le nom “manque d’entrain”. Il faut dire que Renaissance évoque davantage une exposition sur Botticelli au Louvre qu’un souffle populaire.

En attendant, une consultation a été lancée parmi les militants. Ils choisiront peut-être de ne rien changer. Et dans ce cas, on respectera leur décision. Après tout, ne rien changer, c’est aussi une tradition politique française.

Mais au fond, le vrai problème n’est peut-être pas le nom. C’est que tout le monde a bien compris ce qu’est Renaissance. Et que justement, c’est pour ça que ça ne prend pas.

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