Ce n’est plus un plan d’austérité. C’est un carnage social sous anesthésie médiatique. François Bayrou, reconverti en gestionnaire de ruines, a présenté un budget 2026 qui pourrait bien mettre le feu au pays, tout en prétendant l’éteindre.
« Partage des efforts », ose-t-il répéter. Mais à bien y regarder, les « efforts » sont pour les Français, les vrais, les travailleurs, les mères de famille, les retraités, les chômeurs… tandis que le CAC 40, lui, peut dormir tranquille : pas une ligne ne vient contrarier la rente des grandes entreprises, ni remettre en cause les privilèges de la technostructure. Un budget pour les puissants, présenté comme un sacrifice commun.
Congés vendus, jours fériés supprimés, chômeurs sanctionnés…
Deux jours fériés envolés – sans compensation. La monétisation de la cinquième semaine de congés. Une réforme de l’assurance-chômage taillée pour humilier encore un peu plus ceux que l’économie a laissés sur le carreau. Et surtout, toujours plus de « flexibilité » pour les salariés, ce mot creux qui signifie en clair : moins de droits, plus d’angoisse, et des vies mises au pas.
Bayrou n’a pas touché au mille-feuille administratif. Pas une virgule sur les milliards dilapidés dans l’immigration incontrôlée, les subventions aux associations clientélistes ou les politiques d’inclusion sans fin. L’argent pour les Français, on le compte. Mais pour le reste, on continue à verser.
Syndicats en colère, patronat hilare
Le monde du travail rugit. Tous les syndicats dénoncent un « budget brutal », « une guerre sociale ». Même la CFDT, pourtant si conciliante, parle de carnage. Pendant ce temps, le patronat sourit. Puis fronce les sourcils : il ne faudrait pas non plus qu’on leur demande une obole.
Le gouvernement cherche l’argent dans les poches trouées des ouvriers, des caissières, des intérimaires, jamais dans les gabegies de l’État. Pire : il demande aux entreprises de prendre en charge les premiers jours d’arrêt maladie, au mépris du droit le plus élémentaire. À ce rythme, le social sera privatisé, mais la dette, elle, restera bien publique.
Le retour des gilets jaunes ?
Ceux qui espèrent une rentrée calme se fourrent le doigt dans l’œil. Les syndicats parlent de mobilisation. Mais dans la France périphérique, celle qu’on regarde de haut depuis les cabinets ministériels, d’autres mots circulent déjà : ras-le-bol, révolte, gilets jaunes. Et si Matignon croit désamorcer la colère populaire en supprimant des jours de fête, il pourrait bien récolter une explosion de rage.
Bayrou voulait être le sage du régime. Il pourrait en devenir le fossoyeur. Car un pouvoir qui exige des sacrifices tout en continuant à financer l’invasion migratoire, à engraisser les technocrates, à épargner les puissants, n’a plus aucune légitimité morale.
Assez de mensonges : qu’ils paient pour leurs erreurs
Pourquoi les Français devraient-ils payer pour les folies de ceux qui nous gouvernent ? Qui a mis la France dans la dette ? Qui a détruit le tissu industriel ? Qui a laissé les frontières ouvertes, les écoles crouler, les hôpitaux débordés, la police impuissante ?
Ce ne sont pas les boulangers, les infirmières ou les retraités. Ce sont eux, les Bayrou, les technos, les ministres interchangeables qui oscillent entre lâcheté et cynisme.
Il est temps que ça cesse. Et s’il faut se retrouver, comme en 2018, sur les ronds-points, ce ne sera pas par goût de la révolte, mais par légitime défense.