Le chiffre est tombé comme une gifle : moins de la moitié des élèves de troisième ont le niveau attendu en français et en mathématiques. Et ce n’est pas un journal de droite qui l’affirme, mais le ministère de l’Éducation nationale lui-même, dans un rapport officiel publié ce mercredi. Que reste-t-il alors de l’école républicaine ? Un champ de ruines idéologiques, où l’on sacrifie les savoirs fondamentaux sur l’autel du wokisme pédagogique.
Des collégiens en échec massif… et l’Éducation nationale en plein déni
46,6 % des élèves de 3ᵉ maîtrisent le français à un niveau « satisfaisant ». En mathématiques, ils sont 45,7 %. C’est-à-dire que plus d’un collégien sur deux n’a pas acquis les bases nécessaires à la fin du cycle secondaire obligatoire. Faut-il vraiment s’en étonner quand on voit ce qu’est devenu le collège aujourd’hui : plus un lieu d’instruction, mais un atelier de fabrication de « vivre-ensemble », de sensibilisation à l’égalité des genres et d’initiation aux combats sociétaux à la mode.
Quant aux professeurs, lorsqu’ils ne sont pas eux-mêmes découragés, ils doivent obéir à des programmes toujours plus vides, toujours plus politiques. On n’apprend plus aux élèves à lire Hugo ou à résoudre des équations : on leur enseigne la « déconstruction » du langage, les biais cognitifs de la grammaire et la critique de l’ordre patriarcal.
L’école des inégalités… fabriquées par l’école elle-même
Le plus accablant dans ce rapport ? Les inégalités sociales et territoriales explosent. En REP et REP+, les résultats sont catastrophiques. L’école n’est plus un outil d’émancipation, c’est devenu une machine à fabriquer des exclus.
On découvre aussi que près de 17 % des élèves de 3ᵉ n’ont pas le niveau de lecture d’un élève de CM2. Oui, vous avez bien lu. Cela signifie que des enfants vont quitter le collège sans savoir véritablement lire un texte simple. Mais au lieu de revenir à l’autorité, aux savoirs, au mérite, que fait le ministère ? Il lance un « plan Filles et maths« , pour corriger des inégalités de genre. Pathétique diversion.
Un effondrement programmé par l’idéologie
Tout cela n’est pas un accident. C’est le fruit d’un demi-siècle de pédagogisme, d’expérimentations ruineuses, d’égalitarisme dévoyé. On a supprimé les notes, brisé les filières d’excellence, refusé le redoublement, imposé des méthodes dites « bienveillantes » qui ont surtout produit des générations entières d’élèves incultes et désarmés. L’orthographe est devenue élitiste, la grammaire ringarde, les dictées discriminantes. Voilà le résultat.
Pendant ce temps, les pays voisins avancent, et nous dégringolons dans tous les classements internationaux.
L’école française ne veut plus transmettre, elle veut « éveiller », « ouvrir », « sensibiliser ». Résultat : nos enfants ne savent plus lire, ni écrire, ni compter, mais on leur enseigne l’usage du pronom “iel” et le respect de toutes les susceptibilités minoritaires.
Ce désastre n’est pas une simple affaire de chiffres. C’est un effondrement civilisationnel. Un pays où la moitié des adolescents ne maîtrisent plus leur propre langue est un pays qui perd sa mémoire, son esprit critique, sa liberté.
Et pendant qu’on célèbre la disparition du latin, qu’on moque la règle de trois et qu’on discute de la visibilité des minorités à la cantine, la République se vide de son contenu.
Le savoir n’est pas de droite. Mais l’ignorance, elle, est toujours au service du pouvoir.