« L’islamo-gauchisme n’existe pas », affirme le ministre. Et les licornes dansent à la Sorbonne ?

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Il fallait oser. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, l’a fait. Invité sur LCP, celui qui est censé défendre la liberté intellectuelle à l’université vient d’annoncer, droit dans ses mocassins : « L’islamo-gauchisme n’existe pas. » Voilà. Circulez, il n’y a rien à voir. Les drapeaux palestiniens sur les amphithéâtres, les séminaires décoloniaux, les profs virés pour avoir dit qu’un homme est un homme ? Illusions d’optique.

« Ce terme n’existe pas » : le réel non plus, apparemment

« L’islamo-gauchisme », selon le ministre, serait un mot mal défini, flou, et donc inexistant. On aurait aimé lui rappeler que ni « racisme systémique » ni « intersectionnalité » ne figuraient auparavant au dictionnaire du CNRS, ce qui ne les empêche pas d’être enseignés à tour de bras. Mais là n’est pas le fond du problème.


Car ce que Philippe Baptiste refuse de voir, c’est ce que tout le monde constate : l’université française est gangrenée par un cocktail de wokisme, d’antisémitisme masqué, de racialisme victimaire, et de soumission culturelle à tout ce qui peut affaiblir l’identité française. Le mot vous gêne ? Soit. Mais la réalité, elle, ne demande pas la permission.

Quatre ministres plus tard, l’aveuglement reste le même

En 2021, Frédérique Vidal avait eu le tort suprême : dire tout haut ce que nombre de professeurs, d’étudiants et de parents pensaient tout bas. Elle avait promis une enquête. Il n’y en a jamais eu. Depuis, le ministère tourne à vide, les recteurs rasent les murs, et les militants progressent à visage découvert, sous couvert de diversité, de justice sociale, ou d’antiracisme militant.

Et voilà que le successeur, M. Baptiste, vient mettre un couvercle sur la marmite : rien à voir, juste quelques départements « très sensibles aux questions de la diversité ». En langage clair : on ne vous croit pas, mais on fera semblant de rester vigilants.

Quand l’université devient un laboratoire d’endoctrinement

Ce n’est pas une théorie, c’est un constat. Il suffit de lire les affiches dans certaines facs, les intitulés de cours, les pressions subies par les enseignants jugés « trop républicains » ou « pas assez inclusifs ». Il suffit de voir les prêches indigénistes qui remplacent les cours d’histoire, les tribunes qui traitent Israël de « colonisateur génocidaire », ou les injonctions à genoux sur le climat, le genre, la race, la sexualité.

Ce n’est pas l’université d’autrefois, lieu de débat, de rigueur et de transmission. C’est un champ de bataille idéologique, et le ministre regarde ailleurs.

Le courage, oui… mais surtout pas face à ses propres troupes

En avril, Philippe Baptiste avait bien élevé la voix pour défendre un enseignant pris à partie par des militants pro-palestiniens. Il avait même osé critiquer la présidente de l’université Lyon 2. C’était prometteur. Mais voilà qu’il recule aujourd’hui, dès qu’il s’agit de nommer ce que tout le monde voit : une infiltration idéologique organisée, nourrie de complaisances et d’aveuglement.

À force de nier le problème, on finit par devenir complice de ceux qui l’aggravent

Il aurait pu parler clair, nommer les faits, appuyer les enseignants qui résistent, réclamer un audit sérieux. Il préfère jouer au sémiologue, nier un mot pour éviter d’affronter la chose. Et pendant ce temps, les Frères musulmans recrutent, les groupuscules imposent leurs règles, et la République recule.

Mais rassurez-vous, tout va bien. Le ministre a dit que ça n’existait pas.

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