« Les islamistes peuvent gagner car la société européenne ne veut pas se battre »

Il faut prendre le discours religieux au sérieux.

C’est ce que fait Ephraïm Herrera, historien, islamologue, arabisant, titulaire d’une thèse soutenue à la Sorbonne sur les soufis et leurs relations avec les chrétiens et les juifs, invité de Florence Bergeaud-Blackler.


Un invité d’une érudition rare, et surtout, qui sait parler de choses complexes avec simplicité et rigueur, sans les coquetteries de ceux qui placent dans la conversation des termes arabo-islamiques qui obscurcissent le débat plutôt qu’ils ne l’éclairent.

Ephraïm Herrera est notamment l’auteur d’un livre intitulé Le djihad : de la théorie aux actes.

Cette notion de djihad renvoie au devoir de chaque musulman de partager sa religion d’une manière ou d’une autre, ce qui, dans une société où l’islam est minoritaire, présente un intérêt particulier. C’est pourquoi cette notion – ou ce concept – de djihad sera le fil rouge de cette conversation, qui abordera de très nombreux mots-clés ou expressions de la tradition islamique, entrés dans le vocabulaire sans qu’on en comprenne toujours le sens.



La lettre patriote