Brevet et bac : la dictature de l’ignorance s’installe à visage découvert

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La lisibilité d’une copie ne sera plus un critère d’évaluation au brevet ou au bac. Vous avez bien lu. En 2025, en France, un élève peut rendre une copie truffée de fautes, illisible, bâclée, sans introduction, sans conclusion, sans problématique — et être récompensé. Pourquoi ? Parce que l’exigence serait devenue une forme de violence sociale. Parce que sanctionner l’illettrisme serait, paraît-il, « classiste ».

Le nivellement par le bas érigé en dogme républicain

On n’exige plus que l’élève sache lire un alexandrin. On n’attend plus qu’il identifie un pronom relatif. On ne retire plus qu’un point, au maximum, pour une expression déplorable. Quant à ceux qui réussissent, ceux qui maîtrisent la langue, leur mérite est noyé dans une grille de notation dégradée, où le travail n’est plus distingué de la paresse. Ce n’est plus l’école, c’est une caricature égalitariste.


L’école contre le savoir

Les nouvelles consignes sont claires : ne pas pénaliser les fautes, ne pas attendre de problématique, ne pas valoriser les efforts formels. Tout ce qui structurait l’excellence scolaire — rigueur, clarté, maîtrise du français — est aujourd’hui suspecté d’être un « instrument d’oppression ». Le professeur qui s’en indigne est catalogué « réactionnaire », le parent inquiet est renvoyé à ses « privilèges », l’élève méritant est sacrifié sur l’autel de la pseudo-bienveillance.

Une trahison des classes populaires

Car ce ne sont pas les élèves de Henri-IV ou du lycée franco-allemand qui subiront les conséquences de cette décadence. Eux continueront, en parallèle, d’apprendre la grammaire, la rhétorique, les langues anciennes, avec des enseignants qui n’ont cure des consignes ministérielles. Non. Ceux que l’on condamne à l’illettrisme de masse, ce sont les enfants du peuple, ceux des lycées ruraux, des quartiers abandonnés, ceux à qui l’on prétend « éviter la stigmatisation »… en leur refusant les outils mêmes de l’émancipation.

Un effondrement organisé

Pap Ndiaye voulait sanctionner l’orthographe ? Il a été traité de bourreau. La gauche radicale défend une « orthographe inclusive », expression hypocrite pour désigner une déconstruction de la langue. Et l’Éducation nationale ose encore parler de « compétences » à des jeunes qui ne savent ni accorder un participe passé, ni repérer un sujet, ni lire à voix haute sans bredouiller.

La honte ne suffit plus

Ce qui se joue ici dépasse l’école. C’est une guerre contre le mérite. Un sabotage en règle de l’instruction publique, orchestré par des idéologues qui confondent transmission et discrimination, rigueur et domination. Et pendant ce temps, des générations entières seront condamnées à l’exclusion, non par leur origine sociale, mais par le mépris qu’une élite universitaire dégénérée affiche pour leur intelligence.

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