L’Iran aux portes de la bombe : la France l’admet enfin… du bout des lèvres

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Il n’aura fallu que… quarante ans. Quarante ans de déni, d’atermoiements, de condamnations molles et d’accords naïfs pour que l’évidence s’impose enfin. Oui, l’Iran a toutes les pièces du puzzle nucléaire. Et c’est le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, qui le confesse aujourd’hui, dans un entretien au Parisien. L’aveu est glaçant, mais pas surprenant.

« L’Iran détient un stock d’uranium enrichi à 60 %. Une fois réenrichi à 90 %, cela permettrait de fabriquer près de dix bombes », affirme-t-il. Rien que ça.

Téhéran, l’arme au poing… et Paris qui siffle la fin de la récré

Dans les chancelleries occidentales, on fait mine de découvrir ce que les services israéliens crient sur tous les toits depuis des années. L’Iran peut basculer dans le club très fermé des puissances nucléaires militaires en l’espace de quelques jours. L’ayatollah Khamenei n’a qu’à appuyer sur un bouton politique pour enclencher la chaîne finale d’enrichissement. Une décision, et le monde bascule.


Et la France ? Elle observe, elle analyse, elle s’inquiète. Lecornu brandit mollement les rapports de ses services. Il nous apprend même que les missiles iraniens peuvent atteindre l’Hexagone. Oui, la France. Mais pas de panique : il appelle à « cesser l’escalade ». Ouf.

Le mythe des frappes chirurgicales

Pas question d’agir, bien sûr. Pas question non plus de soutenir ceux qui agissent. L’idée qu’une frappe préventive puisse désarmer l’Iran est qualifiée d’“illusion”. La fameuse GBU-57 américaine ? « Utile à Hollywood, pas dans le désert iranien. » On sent le soupir du haut fonctionnaire européen, désabusé par tant de complexité géopolitique.

Ce que M. Lecornu oublie de dire, c’est que l’illusion la plus tragique, ce fut justement de croire que Téhéran négocierait loyalement. Que le JCPOA, cet accord honteux de 2015, signerait autre chose qu’un sursis offert à un régime sponsor du terrorisme chiite mondial.

La bombe, et après ?

Une République islamique atomique. C’est ce qui nous pend au nez. Un régime qui menace Israël à chaque discours, qui arme le Hezbollah, les Houthis, les milices chiites d’Irak et du Golfe, et qui rêve de rayer Tel-Aviv de la carte, pourrait bientôt disposer de dix bombes nucléaires. Et l’Occident continue de réciter les mantras de la « désescalade ».

Le réveil sera brutal. Le jour où l’Iran franchira la ligne rouge, ce ne seront pas des diplomates qui pourront la faire reculer. Et les peuples d’Europe, otages de leur mollesse politique, découvriront qu’on ne négocie pas avec un fanatique armé d’une ogive.

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