C’est une nomination qui en dit long. Marine Rosset, élue parisienne estampillée NUPES, militante LGBT revendiquée et ardente défenseuse du droit à l’avortement, vient d’être élue présidente des Scouts et Guides de France. Un mouvement qui, jadis, sentait bon le feu de bois, la prière du soir et le cantique murmuré sous la tente. Aujourd’hui ? Il sent le wokisme tiède, la poudre aux yeux idéologique… et l’encens des grandes messes progressistes.
Une nomination politique ? Non, une profession de foi idéologique
Marine Rosset, socialiste assumée, militante de gauche et compagne dans un foyer homosexuel avec enfant, incarne tout ce que l’Église condamne… et tout ce que les Scouts de France embrassent désormais avec ferveur. Celle qui dit avoir « un seul pantalon qui lui va » mais des convictions bien serrées n’a pas été choisie au hasard. Elle est le symbole parfait d’un basculement : celui d’un mouvement catholique qui renonce à la foi au profit de l’idéologie dominante.
« L’ouverture » comme synonyme d’abandon
Le mot est devenu sacré dans les instances dirigeantes des SGDF : « ouverture ». Une ouverture tellement béante qu’on en oublie ce à quoi on était censé rester fidèle. On s’ouvre au monde, à toutes les revendications sociétales, mais on oublie d’ouvrir… son missel. La croix potencée a disparu depuis longtemps, les prières sont devenues optionnelles, et la spiritualité a été remplacée par des ateliers de sensibilisation et des débats inclusifs. En plaçant Marine Rosset à leur tête, les Scouts et Guides de France entérinent un divorce lent mais inéluctable avec l’Église. À ce rythme, on se demande s’ils ne vont pas bientôt rebaptiser le mouvement en « Guides de la République Laïque et Inclusive ».
Un dernier pied dans l’Église ?
Le campement catholique s’est effondré, les tentes ont changé de couleur, les chants ne montent plus vers le ciel. Cette nomination, loin d’être un accident, est un point final. Un pied dehors, un pied dedans. Avec Marine Rosset, on devine déjà que le deuxième pied est prêt à faire un pas de plus… loin du Christ, mais bien dans les clous de la modernité.
