Après les violences survenues à Vénissieux durant l’été 1981, reportage sur les jeunes d’une cité de la banlieue parisienne : les Canibouts à Nanterre. Jeunes pour la plupart sans travail, sans occupations ni loisirs faute d’argent. D’où racisme anti-jeunes de la part des locataires qui pratiquent l’autodéfense pour prévenir les vols de cave de mobylettes etc… Les jeunes racontent leur vie, leurs plaisirs (s’éclater au volant d’une BMW, la voiture la + chouette). L’herbe, ou les drogues cocaïne ou héroïne, qui les font s’évader), leurs angoisses (manque de travail, inefficacité de l’ANPE, les contrôles de police ou séjour en prison etc…). On entend longuement MUSTAPHA (dont la vie se complique du fait qu’il n’a pas la nationalité française), MICHEL (il a eu des problèmes avec les flics ). On assiste à des contrôles par la brigade des mineurs qui a opté pour le style « copains « . Interview du juge Lecrubier. Réflexions sur l’urbanisme des grands ensembles de banlieues portant en lui la gangrène de la délinquance et qu’il faut casser. Interview de Nada EL assaad (éducatrice): « Le plus triste, c’est la coke, le L.S.D., l’héroïne à partir de 12,13 ans ». Interview de SAID : il a fait de la prison et depuis vit différemment pour ne pas retomber, son influence est grande sur les jeunes. Interview de la mère de SAID sur les problèmes posés par l’éducation de ses enfants aux Canibouts.

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