La France retient son souffle. Ce jeudi 18 septembre, près de 900 000 manifestants pourraient déferler dans les rues, selon les renseignements. Une mobilisation d’ampleur inédite depuis 2023, qui inquiète les forces de l’ordre. Car derrière l’écran des cortèges syndicaux, c’est l’ultra-gauche et ses nervis cagoulés qui s’agitent, galvanisés par la chute de François Bayrou et désormais en quête d’un nouveau scalp politique.
Les services de sécurité s’attendent à la présence de 5 000 à 8 000 individus « à risque » : black blocs organisés, casseurs opportunistes, activistes chevronnés. À Paris, un cortège Bastille-Nation pourrait dégénérer en véritable champ de bataille, avec des centaines de radicaux en précortège. Le souvenir de mai 2018 – vitrines fracassées, restaurants incendiés, symboles nationaux attaqués – hante les commissaires.
La rue contre la Nation
Sous couvert de « grève », c’est bien une tentative de chaos qui s’annonce. Actions coup de poing dès l’aube, blocages de dépôts pétroliers, sabotages d’axes routiers, agressions contre les forces de l’ordre… L’objectif des groupuscules n’est pas la défense d’un droit social, mais la déstabilisation politique. La nomination de Sébastien Lecornu à Matignon agit comme un chiffon rouge : les ultras veulent frapper un grand coup, surfer sur le mécontentement et plonger le pays dans l’émeute.
La jeunesse militante est mise à contribution : lycées fermés, universités bloquées, AG appelant au sabotage du métro et du périphérique. Tout est bon pour semer le désordre. Les syndicats eux-mêmes, dépassés par leur base radicalisée, espèrent profiter de cette convergence pour peser davantage. L’histoire bégaie : en 2018 déjà, les gilets jaunes avaient été doublés par les casseurs.
L’État à l’épreuve
Bruno Retailleau, nouveau ministre de l’Intérieur, promet la fermeté : 80 000 policiers et gendarmes, blindés Centaures, canons à eau. Ordre est donné d’interpeller au premier projectile. Mais tous savent que la partie sera serrée. Les casseurs comptent sur la dispersion des forces, sur l’épuisement des troupes, sur la lassitude d’un pays à bout.
La réalité, c’est que nous ne sommes plus face à de simples manifestations. C’est une guérilla urbaine qui s’organise, encouragée par une gauche radicale qui rêve de renverser le pouvoir par la rue. Et qui ne cache plus ses méthodes : violences, incendies, occupation des places, intimidation.
Le 18 septembre sera un test. Soit l’État tient bon et impose la loi, soit il plie une fois de plus devant la violence. Et alors, la France basculera dans une spirale de désordre dont personne ne peut prédire l’issue.
