L’opération – discrète – a en fait commencé il y a 6 mois.

Or, une grande partie de ces clandestins, évidemment, disparaît dans la nature !

Par exemple, 40% des clandestins déplacés à Bordeaux ont disparu. On estime qu’au niveau national, c’est 20% qui prennent la poudre d’escampette. Or, selon la préfecture et les associations, ces « disparus volontaires » retournent très certainement à Paris où ils ont des connaissances et des opportunités de travail au noir, ainsi que l’indiquent nos confrères de France TV.

L’autre problème c’est que plus de la moitié de ces clandestins, une fois répartis en province, se retrouvent dans des centres d’hébergement d’urgence, dans des villes déjà saturées.

Harmonie Lecerf-Meunier, adjointe à la mairie de Bordeaux, en charge des solidarités, a été interrogée par France TV : “À Bordeaux, on est saturés, sur-saturés… Des associations ont fait une étude avec huissier : pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, ils ont suivi avec un huissier des maraudes. À chaque appel du 115, ils avaient 100% de réponse : ‘Nous n’avons pas de places’. On a des familles à la rue, on a des enfants à la rue, on a des bidonvilles, des squats. De toute façon, à Bordeaux, on ne peut pas accueillir plus de personnes.” 

Toutes les villes concernées demandent au gouvernement de créer des places d’hébergement d’urgence, au risque de déplacer un problème de Paris vers les autres villes françaises…

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