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Malgré la défaite territoriale du groupe terroriste, « je trouve qu’on sous-estime beaucoup le risque et les dangers que représentent aujourd’hui les combattants jihadistes de Daech qui sont en prison » a mis en garde Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

Parmi ces combattants, une soixantaine de Français sont actuellement emprisonnés dans le nord-est syrien. « Inévitablement, la question de leur jugement sera posée » au moment « du règlement politique », a expliqué Jean-Yves Le Drian, tout en rappelant la doctrine de la France : « Les combattants français doivent être jugés là où ils ont commis leurs crimes. »

« Nous avions pensé qu’il était possible d’ouvrir un dispositif juridictionnel spécifique en relation avec les autorités irakiennes. Aujourd’hui, vu la situation en Irak, cette hypothèse n’est pas réalisable à court terme, a poursuivi Jean-Yves Le Drian. À moyen terme, il faut que ce soit réglé dans le cadre du règlement politique global qui a commencé tout doucement à Genève, depuis la mise en œuvre du comité consultatif destiné à modifier la Constitution syrienne » , a souligné le ministre des Affaires étrangères.

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