On nous avait parlé de son inexpérience pour expliquer ses couacs de campagne… on ne nous avait pas dit qu’elle était partie en vrille !

L’ex-tête de liste de LREM aux élections européennes (le mot « tête » s’entendant ici exclusivement comme référence à sa position sur la liste, bien entendu) vient d’arriver au Parlement européen.

Nos confrères du Canard enchaîné publient ce mercredi – confirmant ainsi des révélations de Soir belge – un article relatant les propos surréalistes tenus par Nathalie Loiseau à l’égard de ses… alliés !

L’affaire fait grand bruit, d’autant que les hommes et les femmes que l’ancienne ministre des Affaires européennes a pris soin de tacler devant la presse sont les mêmes avec lesquels elle va devoir compter pour peser au Parlement européen.

Guy Verhofstadt, le très influent ex-premier ministre belge et justement président du groupe centriste depuis dix ans? “Un vieux de la vieille qui a des frustrations rentrées depuis quinze ans.”  Sophie in ’t Veld? ”Ça fait quinze ans qu’elle perd toutes les batailles qu’elle mène.” Le Suédois Fredrick Federley? “L’élire serait donner les clefs du groupe à la droite allemande”, aurait déclaré Nathalie Loiseau, pour laquelle “le problème en Europe c’est Angela Merkel.”

L’Allemand Manfred Weber candidat à la présidence de la Commission en prend aussi pour son grade : “Il n’a jamais rien réussi”. Et comme si ça ne suffisait pas, Loiseau en remet une dernière couche : ”ça ne les dérange pas de mettre un ectoplasme à la tête de la Commission?”

On se souvient avec émotion du passage d’Edith Cresson à Matignon. En quelques semaines, elle avait réussi en quelques déclarations à devenir la risée du monde entier :

La majorité des hommes (dans les pays anglo-saxons) sont homosexuels – peut-être pas la majorité – mais aux USA il y en a déjà 25 %, et au Royaume-Uni et en Allemagne c’est bien pareil. Vous ne pouvez pas imaginer ça dans l’histoire de France… Je considère qu’il s’agit d’une sorte de faiblesse.

Edith Cresson

La bourse, j’en ai rien à cirer.

Edith Cresson

Les Japonais sont des fourmis jaunes.

Edith Cresson

Vive les femmes de gauche !

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