La crise au Vénézuela est devenue ces jours-ci un dossier international, avec des intervenants aussi divers que la Russie, les Etats-Unis et la France. Chacun y va de sa surenchère, qui invitant l’autre à ne pas soutenir Maduro, qui ordonnant au dit Maduro de démissionner, qui soutenant le président auto-proclamé, qui menaçant d’envoyer les Marines, etc.

Et nous, là-dedans ?

La France, par la voix de son Président, a fortement suggéré au dictateur vénézuélien d’organiser immédiatement des élections présidentielles. Gesticulations sans aucun intérêt.

En revanche, il serait – il faut l’avouer – fort intéressant d’ouvrir pour les entreprises françaises une brèche dans les marchés de reconstruction du futur Vénézuela. Et pour cela, nous avons toute la force de conviction qu’il faut. Faire s’approcher cette « force de conviction »des côtes de Caracas et le faire savoir à qui de droit, sans non plus le clamer à tous les médias de la planète, pourrait singulièrement faire avancer le « Madurexit ».

Alors, bien sûr, ça ne plairait pas beaucoup à Vladimir Vladimirovitch Poutine. Certes. Est-ce un risque à prendre ? Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Et si nous étions déjà en vue des côtes vénézueliennes ? Et si cela expliquait les « ordres » que donne la France à Maduro ? Pardonnez-moi, je rêve tout haut…

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