Un policier en prison, un squatteur sans papiers érigé en martyr : bienvenue en France

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Il s’appelle Éric G., il a 26 ans, il est policier.

Un matin de juin 2024, il accourt chez sa grand-mère de 94 ans, réveillée par des bruits suspects.


Il découvre dans son garage un squatteur sans papiers, déjà connu des services de police.

Il se présente, appelle le 17, demande du renfort.

Et quand l’homme se jette sur lui, il tire.

Depuis quinze mois, c’est lui — le policier, le petit-fils, le Français ordinaire — qui croupit en prison.

La France des juges, celle qui protège le coupable et punit le défenseur

Dans un pays normal, on aurait salué le sang-froid d’un fonctionnaire qui a tenté d’arrêter seul un intrus.

Dans le nôtre, on le jette en détention provisoire comme un malfaiteur.

Les juges invoquent un « risque de renouvellement », comme s’il allait demain refaire le même geste — sur qui ? sur un autre squatteur, dans le même garage ? On frôle l’absurde.

Mais la logique n’a plus sa place dans cette affaire.

Car il ne s’agit plus de justice, mais d’idéologie.

Le squatteur est étranger, sans papiers, et donc immédiatement sanctifié.

Le récit est déjà écrit, et les magistrats ne font qu’en tourner les pages.

La légitime défense criminalisée

Ce drame n’est pas une première : à Marseille, à Nîmes, à Lyon, combien de policiers, de boulangers, de retraités se sont retrouvés devant les tribunaux pour avoir simplement voulu protéger leur vie ou leur bien ?

Dans la France d’aujourd’hui, la légitime défense n’est plus un droit, c’est une suspicion.

On ne demande plus : « que s’est-il passé ? »

On demande : « qui êtes-vous, et à quelle case sociale ou ethnique appartenez-vous ? »

Le squatteur, lui, ne devait même pas être sur le territoire.

Mais dans ce pays fatigué, c’est désormais le citoyen honnête qui doit se justifier d’être encore debout.

Une justice de la peur et du symbole

Éric G. a appelé les secours, tenté de réanimer celui qu’il venait de neutraliser.

Il a fait ce que lui avaient appris ses instructeurs.

Mais dans le climat politique actuel, il paie pour tous les autres.

Pour Nahel, pour les polémiques, pour la peur des banlieues.

Les juges ne jugent plus un fait — ils administrent un message : « Ne touchez pas aux victimes officielles de la République. »

Et s’il faut briser un policier pour rassurer les agitateurs, qu’il en soit ainsi.

Deux familles détruites, une nation blessée

Le jeune homme, aujourd’hui, sombre dans sa cellule.

Sa mère raconte ses visites du mercredi, ses sanglots, ses pensées noires.

La grand-mère, celle qu’il voulait protéger, est morte sans avoir su qu’il était en prison.

C’est une tragédie française, au sens classique du terme : la vertu sacrifiée, la justice aveugle, le pays impuissant.

Cette République qui punit ses défenseurs

On parle beaucoup d’« ordre républicain ».

Mais quel ordre peut subsister quand celui qui défend la loi est traité pire qu’un criminel ?

Quand les magistrats se prennent pour des militants ?

Quand la peur de « choquer » remplace la notion de justice ?

Éric G. a tiré pour ne pas mourir.

Et depuis quinze mois, c’est lui qu’on laisse mourir à petit feu, derrière les murs d’une prison.

Dans cette inversion totale des valeurs, la France ne se reconnaît plus.

Et c’est peut-être cela, le véritable drame.

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