Depuis les dernières élections municipales, les nouveaux maires écologistes de France font beaucoup parler d’eux, notamment par leur sottise jamais égalée en politique et par des polémiques aussi hilarantes qu’inquiétantes. Nous avons préparé pour vous une fine sélection des aberrations fournies aux Français par les élus EELV. 

1. Coup de théâtre à Lyon

Alors que des rodéos urbains se déroulent sous les fenêtres même de la mairie de Lyon en plein couvre-feu, le nouveau maire EELV de la deuxième ville de France a adopté une stratégie tout à fait novatrice pour lutter contre l’insécurité dans les « quartiers difficiles » de la ville : Grégory Doucet a décidé d’accorder des subventions de 200.000 euros aux associations opérant dans ces quartiers. Parmi celles-ci, une subvention de 9000 euros pour l’organisation d’ateliers théâtres entre jeunes des quartiers et policiers ! Voilà bien une initiative qui stoppera net l’insécurité grimpante, on n’en doute point… 

Face à cette annonce digne d’une pièce de Ionesco, les syndicats policiers ne savent pas s’ils doivent « rire ou pleurer ». Si le soutien des associations oeuvrant pour la paix sociale n’est pas une mauvaise chose en soi, il est douteux que cette stratégie améliorera ne serait-ce qu’un minimum la situation des forces de l’ordre, systématiquement agressées du fait de leur uniforme. 

2. La voile, polluante ? 

Il n’y a décidément pas besoin de nous pour ridiculiser les élus d’EELV, car certains y arrivent tous seuls. C’est le cas d’un élu écologiste du conseil municipal de Vincennes qui a refusé de voter une subvention pour le Yacht Club Vincennois en avançant que ce sport était… polluant !

Ses collègues ont heureusement pris la peine de lui expliquer le principe d’un bateau à voile, qui utilise la force du vent pour se déplacer. « C’est de la voile. Ça avance avec le vent, un bateau. D’accord ? ». 

Cette polémique est à mettre en perspective avec celle causée par le maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond’huy, qui a refusé de subventionner les clubs de sports mécaniques (automobiles, aviation) de la ville sous prétexte qu’ils émettraient des polluants. 

3. No-fly-zone pour la Patrouille de France

Le 14 juillet 2020, les Lyonnais ont été privés du survol de la Patrouille de France ainsi que du traditionnel feu d’artifice. Ces interdictions ont soi-disant été prononcées non pas pour des motifs écologiques, mais sanitaires : en effet, le maire EELV Grégory Doucet veut éviter de potentiels rassemblements qui propageraient le coronavirus. 

Sans doute faudrait-il rappeler au sieur Doucet qu’une simple hausse des yeux permet d’observer les Alphajets de la Patrouille de France ou encore le feu d’artifice. 

M. le maire serait-il gêné par la présence des couleurs de la France dans le ciel de sa ville ? Ces actions semblent confirmer la fameuse phrase de Jean-Marie le Pen en 1989, devenue prophétique : « Pour les gens qui ignorent ce qu’est le parti écologiste, j’ai amené ce légume qui comme eux est vert à l’extérieur, et rouge à l’intérieur. » 

4. Le machisme du Tour de France

Continuant une longue série d’inepties pseudo-écologiques, le maire de Lyon a accusé l’année dernière le Tour de France d’être « machiste et polluant » à l’occasion de sa 14ème étape passant par sa ville.

Grégory Doucet a doctement expliqué qu’il « n’était plus acceptable d’avoir des grandes manifestations sportives dont la première priorité n’est pas de se poser la question de leur empreinte (écologique) ». 

Puis il a fustigé – ne riez pas – « l’image machiste du sport » véhiculée par le Tour ! Il est bien connu que le Tour de France a une très grande influence sur les violences conjugales, et que son interdiction améliorerait dramatiquement la condition des femmes en France. 

Il faudrait rappeler à M. Doucet que le Tour de France permet à de nombreux villages de France de subsister économiquement, après avoir été délaissés par des gouvernements qui ont abandonné cette France périphérique que le Tour de France met à l’honneur. 

5. Pas de sapin de Noël pour les Bordelais

C’est maintenant au tour de Bordeaux de s’illustrer dans ce palmarès avec le non-cadeau de Noël fait aux Bordelais par Pierre Hurmic, nouveau maire écologiste de la ville. 

En effet, celui-ci avait décidé à Noël dernier de ne pas ériger le traditionnel sapin de Noël sur la place Pey-Berland. Il n’a pas voulu faire venir « un arbre mort » pour « une petite fortune », voulant privilégier les « arbres vivants ». Pour remplacer le sapin, un pitoyable spectacle numérique intitulé « Chuchotis et brouhaha » a été organisé, coûtant environ le même prix nécessaire à la pose d’un sapin de Noël. 

En réponse aux critiques, Pierre Hurmic a déclaré : « J’espère que l’on va passer rapidement à des sujets un peu plus sérieux que la suppression d’un arbre mort sur une place de Bordeaux à l’occasion des fêtes de Noël ». 

Et il a raison, car M. Hurmic doit faire face à des sujets beaucoup plus sérieux : depuis son élection, l’insécurité a explosé à Bordeaux. Au lieu de se préoccuper du sort d’un sapin, il devrait plutôt œuvrer pour la sécurité des Bordelais.

6. L’école des fans en plein conseil municipal

Bien que la liste des aberrations commises par les élus EELV soit longue, nous avons choisi de finir en beauté avec cette scène ubuesque venue de Strasbourg. 

Ce lundi 21 juin, les élus du conseil municipal de Strasbourg ont eu droit à une surprise digne d’un sketch des Inconnus. 

Déjà, le contexte lui-même se prêtait à une délicieuse ironie : après avoir interdit les festivités pour la fête de la musique, les élus du conseil municipal s’apprêtaient à voter des subventions aux artistes amateurs de la ville. 

C’est à ce moment que la maire EELV de Strasbourg Jeanne Barseghian a fait monter au pupitre Jean-Philippe Billmann, chef de chœur des ensembles Exosphère et Filigran, et a demandé au reste des élus… de chanter avec lui, en anglais, la chanson « La joie » !

Un flop musical qui fait de la compétition au flop électoral des régionales. 

Après ce florilège, il reste désormais une question, la seule possible : que nous préparent désormais les pastèques pour nous faire pleurer de rire ?

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