SOS Homophobie, Sidaction et le planning familial ont annoncé mercredi attaquer l’État devant la justice administrative pour le contraindre à organiser chaque année au moins trois séances d’éducation à la sexualité à l’école, comme le prévoit la loi.

D’après le code de l’Éducation, les élèves des écoles, collèges et lycées doivent bénéficier d’au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité, y compris une sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles. Dans la pratique, on est toutefois loin du compte, affirment les associations, pour qui ces thématiques « restent délaissées par les autorités publiques ».

Pour les associations, seule l’éducation à la sexualité, « dès le plus jeune âge », doit permettre de « s’attaquer à la racine des inégalités et des violences de genre ».

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