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Depuis quelques jours, la candidate à l’élection présidentielle de 2007 multiplie les attaques contre le gouvernement, le Président, le Premier ministre, etc. C’est fiel à tous les étages. Problème : elle est officiellement ambassadrice !

Avec n’importe quel ambassadeur, de telles incartades seraient réglées en moins de deux : rappel à Paris et au revoir Monsieur ! Mais avec Ségolène, on y met les formes. Or, puisque depuis plusieurs mois, les critiques pleuvaient sur l’ex de François Hollande.

En cause: les quatre réunions des « Senior Arctic Officials » qui se sont tenues depuis sa nomination à l’ambassade des pôles, le 1er septembre 2017, et auxquelles il lui est reproché de ne jamais s’être rendue. 

Par ailleurs, la cellule investigation de Radio France a révélé au mois de novembre dernier que les moyens mis à sa disposition par le ministère des Affaires étrangères pour sa fonction d’ambassadrice des pôles avaient été utilisés pour des missions bien éloignées de ce sujet.

Le principal problème soulevé est la présence de ses collaborateurs salariés par le Quai d’Orsay à des événements tels que l’inauguration d’un hôpital ou à une visite d’usine en Poitou-Charentes, région que Ségolène Royal a présidé pendant plusieurs années. Autre motif d’étonnement, le fait que ces conseillers participent à la promotion du dernier livre de Ségolène Royal ainsi qu’à sa fondation « Désirs d’avenir pour la planète ».

De là à imaginer un détournement de moyens publics, il n’y a qu’un pas. Ses explications à l’Assemblée nationale permettront certainement d’y voir plus clair…

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