Je ne cesse de clamer partout que l’Allemagne est de nouveau notre ennemie – et qu’elle n’a jamais cessé de l’être, en fait.

Depuis la réunification – grosse erreur stratégique des pays européens, dont la France de Mitterrand -, l’Allemagne n’a eu de cesse de trouver enfin la position dominante en Europe que l’Histoire ne lui avait jamais donnée.

Et depuis qu’elle a obtenu ce leadership, elle l’utilise dans un seul but : sa propre croissance. L’Allemagne, dans une Europe qui joue à être solidaire, ne joue que son propre jeu. Le couple franco-allemand, par exemple, n’existe absolument pas ! C’est un fantasme servi aux médias serviles. Ce qui existe bien, en revanche, c’est une auto-vassalisation de la France ! Regardez nos présidents courir saluer leur maîtresse Merkel dès le jour de leur prise de fonction. Ce serait juste ridicule si ce n’était à ce point dramatique.

L’Allemagne impose via l’Union européenne tout un tas de règles de solidarité (il est interdit aux États, par exemple, de promouvoir leurs entreprises nationales, ou de leur donner priorité) dont elle s’affranchit sans complexe, comme bon et quand bon lui semble.

L’Allemagne aussi met en coupes réglées les États les plus pauvres de l’Union, également comme bon et quand bon lui semble.

L’Allemagne décide pour nous tous que des millions – des millions ! – d’immigrés illégaux venus de pays musulmans doivent absolument être accueillis par tous les pays de l’Union, sous peine de sanctions en cas de refus (pensez à la Hongrie et à la Pologne, qui ne plient pas…).

L’Allemagne, enfin, bloquée par sa gigantesque communauté turque, refuse maintenant que l’Union européenne applique immédiatement des sanctions au dictateur d’Ankara.

L’Allemagne est notre ennemie. Elle le fut dans trois guerres déjà. Elle l’est encore, et le mal qu’elle nous fait est sans cesse plus profond. Comme l’Histoire nous l’apprend, notre voisin de comprend qu’un seul type d’argument : la force. Il serait temps de s’en souvenir.

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