La situation de la violence à Nantes est devenue absolument hors de contrôle. Et les multiples déclarations du maire Johanna Rolland n’arrangent pas les choses. Dernière saillie scandaleuse en date, qui a fait bondir sa propre police municipale : « Jamais la police municipale, parce que ce n’est pas son travail, ne pourra empêcher un viol dans la rue. » a déclaré Johanna Rolland.

« Les gars sont dans une colère rouge écarlate. On dirait que la mairie s’amuse à nous rabaisser, s’énerve Laurent Desgens. Si on voit un acte de délinquance en flagrant délit, on ne détourne pas les yeux ! On a obligation d’intervenir, comme n’importe quel citoyen et encore plus quand on porte un uniforme. »

Mais il y a autre chose : les chiffres donnés par Johanna Rolland, dans une interview à Ouest-France, mardi 27 septembre, ont provoqué des réactions vives au sein de la police municipale (PM) de Nantes, relayées par le syndicat majoritaire, FO police municipale : « Comment peut-elle annoncer 180 policiers municipaux aujourd’hui (en comptant les 26 de la police métropolitaine des transports, NDLR) ?, peste Laurent Desgens, délégué syndical. Les chiffres officiels au 1er novembre 2022, avec les arrivées annoncées, sont de 126 policiers municipaux et de 20 dans les transports. Soit un total de 146. S’il y a des départs d’ici-là, nous serons donc sous ce chiffre. »

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