Nos confrères du Figaro citent des propos du patron des socialistes qui ne laissent pas la place au doute sur son positionnement de plus en plus à gauche :

Selon Le Figaro, le député de Seine-et-Marne souhaite «affronter frontalement» la «position passéiste» et «rance» portée par des membres du gouvernement.

«Ils ont cette idée qu’il faudrait revenir à des sources fantasmées de ce qu’aurait été la France, un âge d’or mythique», ajoute Olivier Faure, dénonçant «cette espèce de rengaine sur une France qui serait blanche, catholique».

Pour le premier secrétaire du PS, l’identité nationale n’est «pas une identité figée» et la France est un pays «métissé, pluriculturel et plurireligieux qui plonge ses racines dans son histoire, mais aussi dans les apports successifs migratoires». Le socialiste note par ailleurs un «glissement progressif» d’une partie de la droite vers l’extrême droite.

Alors que le débat sur l’identité nationale a été relancé par François Bayrou après le vote d’une proposition de loi restreignant le droit du sol à Mayotte, Olivier Faure s’est dit opposé à un changement des règles d’attribution de la nationalité. «On a là un des éléments constitutifs de ce que nous sommes, qui a été consolidé ensuite par la Révolution, par la République», souligne le député socialiste. Également défavorable à l’organisation d’un référendum sur l’immigration, Olivier Faure estime que «transformer l’étranger en bouc émissaire, ça serait trop simple». 

Une rengaine très classique à gauche, donc.