Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé mardi que l’adolescente Mila et sa famille étaient protégées par les forces de l’ordre, la jeune fille faisant l’objet de menaces de mort pour avoir critiqué l’islam.

« Mila et sa famille font l’objet d’une vigilance particulière, pour les protéger, de la part de la police nationale », a déclaré le ministre qui était interrogé à l’Assemblée nationale lors des questions d’actualité au gouvernement.

L’entourage de M. Castaner a précisé qu’il ne s’agissait pas « d’une protection rapprochée mais d’une vigilance particulière de la part des forces de l’ordre ».

Mila a assuré lundi sur TMC ne « pas regretter » ses propos, revendiquant son « droit au blasphème ».« Je ne regrette absolument pas mes propos, c’était vraiment ma pensée », a déclaré la jeune fille sur le plateau de l’émission Quotidien.

« Je m’excuse un petit peu pour les personnes que j’ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n’ai jamais voulu viser des êtres humains, j’ai voulu blasphémer, j’ai voulu parler d’une religion, dire ce que j’en pensais », a-t-elle ajouté. 

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