Devant les journalistes, Madame le procureur a longuement détaillé les multiples condamnations de Mounir Boutaa, entre 2004 et 2020 : pas moins de sept, dont trois pour violences.

En 2020, Chahinez dépose une première plainte contre son mari pour violences. «Elle voulait vivre en France comme une Française, mais son mari n’était pas de cet avis. Il voulait une Algérienne comme en Algérie», explique une source proche du dossier, selon nos confrères du Figaro. «Elle n’était pas très libre, elle voulait sortir dans des cafés et mettre des jeans, mais lui ne voulait pas», poursuit la même source, «son mari est quelqu’un d’assez autoritaire, qui montrait clairement qu’il n’avait pas peur de la police et de la justice».

Chahinez disait que c’était un monstre. En juin, elle avait eu le larynx écrasé. Il n’a fait que trois mois de prison et il continuait à circuler dans le quartier”, ajoute Anne, qui se souvient d’avoir vu la victime avec “deux yeux au beurre noir”.

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