Mobilisé le 2 août 1914, Maurice Genevoix commence la guerre comme sous-lieutenant dans le 106e régiment d’infanterie. Le 25 avril 1915, lieutenant commandant la 5e compagnie du 106e RI depuis le 20 mars 1915, il est grièvement blessé dans des combats à Rupt-en-Woëvre. Les blessures reçues au bras et au flanc gauche le marquèrent pour le restant de sa vie. Il est réformé à 70 % d’invalidité et perd l’usage de la main gauche. 

Dans le petit Paris des lettres, on s’est beaucoup agité pour dissuader le président Macron d’honorer l’académicien au motif que l’auteur de « Raboliot », prix Goncourt en 1925, flatte les braconniers et les lièvres mais déparerait chez les grands hommes du Panthéon ! Pourtant, il fut un temps où l’ancien combattant était une célébrité, une des rares personnalités auxquelles le général de Gaulle laissait la parole lors de cérémonies officielles. « Il a totalement disparu des cadrans, et c’est incompréhensible », témoigne l’historienne Aurélie Luneau, auteur avec Jacques Tassin de sa biographie, éditée chez Flammarion.

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