Tuerie à Christchurch en Nouvelle-Zélande où un homme au moins a ouvert le feu dans deux mosquées de la ville vers 13h40 heure locale, lors de la prière du vendredi.

Le tueur, armé d’un fusil d’assaut et équipé d’une caméra de type GoPro, a diffusé le massacre en direct sur Facebook. 

Dans un manifeste intitulé « Le Grand remplacement », posté au moment de l’attaque des deux mosquées de Christchurch, un homme qui revendique la responsabilité de la fusillade se décrit comme un « homme ordinaire » de 28 ans né en Australie, de parents d’ascendance écossaise, irlandaise et anglaise.

L’auteur dénonce ce qu’il appelle un « génocide blanc » et une « crise de l’immigration de masse ». Il explique avoir perpétré l’attaque, « pour montrer aux envahisseurs que nos terres ne seront jamais leurs terres […] tant que le Blanc vivra encore ».

L’homme évoque même la dernière élection présidentielle en France et une « invasion de la France par les non-blancs » qu’il aurait constatée lors d’un voyage. Il affirme aussi être un « supporter de Donald Trump ».

D’après nos constatations, et après avoir visionné la vidéo diffusée sur Facebook live par le tueur, le bilan humain des attaques contre deux mosquées de Cristchurch est très élevé. Il y a des dizaines de corps ensanglantés.

La vidéo montre le tueur, identifié par la police comme étant un militant d’extrême-droite âgé de 28 ans. Il descend de son véhicule avec un fusil d’assaut en main, ouvre le coffre où se trouvent au moins deux autres armes automatiques. Il en choisit une supplémentaire et marche tranquillement vers une mosquée. Dès qu’il s’approche de l’entrée il ouvre le feu. D’abord au coup par coup, puis par rafales. Il recharge son arme, change de pièce et poursuit son massacre. Parfois il n’hésite pas à tirer sur des amas de corps par terre. 

Les autorités néo-zélandaise font état d’un premier bilan d’au moins 40 morts dans les massacres de musulmans à Christchurch. Bilan officiel donné par le Premier ministre en personne.

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