Discrètement publiées ce 4 juillet, les dernières données produites par le ministère de l’Intérieur ponctuent une séquence bien difficile. D’emblée, précisent nos confrères du Figaro, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) précise que, «suite à un problème informatique, un nombre significatif d’infractions enregistrées par les services de la police nationale entre le 20 mai et la date de (cette) publication (…) est absent à tort du système d’information statistique des forces de sécurité intérieure ».

Les vols avec armes (à feu, armes blanches ou par destination) sont «sur une tendance stable depuis début 2021, avec de fortes fluctuations certains mois », affirme le SSMSI. Selon lui, «en juin 2024, le nombre de vols avec armes enregistrés reste inférieur au niveau d’avant le premier confinement ».

Toutefois, l’outre-mer pèse lourd dans ce bilan en représentant 25 % du total des vols avec arme sur le dernier trimestre. Ces infractions sont globalement en hausse (+6 %) sur les 12 derniers mois, ce qui représente une moyenne de 24 faits par jour, soit un vol avec arme toutes les heures.

Les cambriolages de logements remontent également sur un an (+4 %), avec 224.000 faits déclarés aux autorités. Soit plus de 600 cambriolages par jour. Policiers et gendarmes affirment que bien des villes sont écumées par des gangs spécialisés, venus d’Europe de l’Est notamment.

On apprenait dans ce document sur les homicides commis par ces groupes criminels, que «les protagonistes sont jeunes : en grande partie âgés de 15 à 25 ans. Plus d’un tiers des victimes et des mis en cause sont mineurs.

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