«Nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacables» a chanté dimanche le président de la République après avoir condamné en des termes forts les violences de la nuit.

C’était sans compter sur le pouvoir nuisible des petits juges.

Ce sont donc les deux présidentes des deux salles d’audience en comparution immédiate du tribunal judiciaire de Paris qui ont décidé du sort des jeunes hommes accusés de violences envers les forces de l’ordre.

Alors qu’est-il arrivé à Ayo R., 20 ans, Ali A., 23 ans (Tunisien, situation régulière), Brahim D., 21 ans ou encore Anasse A., 23 ans ?

Surprise ! Ils ont écopé de peines allant de 2 à 8 mois de prison avec sursis, parfois d’un stage de citoyenneté ou d’une amende.

Bref, rien.

La prime à la casse.

La prime à la destruction.

La prime à la haine de la France.

Merci les petites juges.