SC Image / Shutterstock
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L’ancien président de la république réagit à l’annonce de sa mise en examen pour « association de malfaiteurs » dans le dossier du supposé « financement libyen » de sa campagne électorale.

J’ai appris cette nouvelle mise en examen avec la plus grande stupéfaction. Voici donc franchie une nouvelle étape dans la longue liste des injustices commises tout au long de l’affaire dite du prétendu « financement libyen » de ma campagne électorale de 2007.

Après quatre journées d’interrogatoire, au cours desquelles j’ai répondu à toutes les questions qui m’ont été posées sans jamais être mis en difficulté, mon innocence est à nouveau bafouée par une décision qui ne rapporte pas la moindre preuve d’un quelconque financement illicite.

J’ai produit tout au long de ces 44h d’interrogatoire des éléments essentiels au soutien de la démonstration complète de ma probité. Par respect pour l’institution judiciaire et pour le secret de l’instruction, je ne peux hélas, produire, comme j’en avais l’intention, les 120 pages du procès-verbal de mon audition qui auraient permis de montrer la réalité et la force des preuves ainsi apportées.

Les Français doivent savoir que je suis innocent de ce dont on m’accuse en apportant un crédit invraisemblable aux déclarations d’assassins, d’escrocs notoires et de faux témoins. Je sais que la vérité finira par triompher.

Je subis cette nouvelle épreuve en demandant à tous ceux qui m’ont fait et continuent à me faire confiance de comprendre que je finirai par prouver ma parfaite innocence. J’y mettrai toute la détermination et l’énergie dont je suis capable.

L’injustice ne gagnera pas.

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