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Un boxeur professionnel a été identifié hier comme étant l’homme qui agressait hier des forces de l’ordre à Paris vers 14h50. Les images ont fait le tour du net dès hier soir, et elles ont occasionné de nombreux commentaires de soutien à cet homme qui frappe des policiers, dont certains à terre. Nous nous désolidarisons entièrement de ces commentateurs.

Une chose est de soutenir (ou non) le mouvement des Gilets jaunes. Une chose est d’être touché, ému, par le combat de ces Français qui souffrent et veulent qu’on leur rende la dignité qu’ils n’ont jamais perdue mais qu’on leur a volée. Une autre chose est de crier de joie devant les images insupportables d’un homme qui frappe, frappe, frappe encore des policiers, dont un à terre.

Lorsque le Président de la république a montré du doigt les Français en les qualifiant de « foule haineuse », nous avons été les premiers à nous offusquer. Maintenant, il ne faudrait pas lui donner raison.

Il est absolument hors de question que le soutien aux populations les plus faibles et les moins privilégiées soit le prétexte pour un déferlement de haine et de violence verbale ou physique. Et, en la matière, l’argument selon lequel « la violence répond à la violence » ne tient pas. Que chaque citoyen garde son calme et sa dignité ; le combat mené par les Gilets jaunes en vaut largement la peine.

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