La presse algérienne aux ordres relate le dégoût de la France exprimé par le recteur Chems-Eddine Hafiz. Lisez plutôt.

M. Hafiz est outré d’écouter depuis des semaines des « flots de fiel déversés sur ce que l’on nomme, avec une commode désinvolture, l’immigration algérienne ».

« Encore et toujours, l’immigration algérienne est l’objet des pires fantasmes, des pires accusations, des plus lâches manipulations politiques », s’indigne Hafiz qui dénonce une « éternelle mise en procès », et une « condamnation sans preuve » des binationaux, notamment d’origine algérienne. […]

« J’accuse ceux qui font profession d’oublier que la France est aussi l’œuvre de ces fils et filles d’immigrés », insiste-t-il, concluant en fustigeant « ceux qui alimentent la haine » et en appelant « ceux qui croient encore en la justice à ne pas se taire ». […]

Conclusion de l’organe de presse algérien, tout en nuance…

Plus d’un siècle après, le racisme, la stigmatisation et l’ingratitude n’ont fait que changer d’objet. Cette fois, ce n’est pas d’un capitaine juif dont il s’agit. Mais des millions de citoyens, stigmatisés, car issus de l’immigration musulmane, maghrébine, algérienne.

Ben voyons.