Le jour fatidique s’approche. Le 11 mai, les enfants de France sont invités à reprendre le chemin de l’école.

Deux semaines plus tard, donc vers le 25 mai, nous saurons si cette décision aura été une nouvelle catastrophe initiée par l’exécutif, ou si, au contraire, le virus ayant à peu près disparu, l’opération se sera déroulée sans problème majeur.

Déjà, il y a fort à parier que minoritaires seront les familles qui accepteront de scolariser leurs enfants le 11 mai. Si ce virus est bien la menace mortelle généralisée qu’on nous a présentée ces dernières semaines, alors, envoyer les enfants en première ligne, c’est les sacrifier – potentiellement au sens propre du mot – sur l’autel de la reprise économique. Il faut bien que les Français travaillent – et produisent – alors renvoyons leurs chères têtes blondes à l’école !

Le pire, c’est que tout un chacun a parfaitement compris la motivation économique de cette « rentrée des classes ». Personne n’est dupe. Mais n’empêche, notre civilisation n’étant pas coutumière des sacrifices d’enfants – si l’on omet sa fascination morbide pour l’avortement -, nous sommes là devant une première. On envoie les enfants au casse-pipe, premiers de cordée, au front, pour tester l’état du Covid-19.

Or, les informations qui courent sur les atteintes gravissimes à la santé de quelques enfants (maladie de Kawazaki) ne sont pas là pour rassurer les familles. Et les valses des mandarins de la médecine française, qui ont tout dit et son contraire, qui se battent entre eux sous nos yeux effarés, et qui sont bien incapables d’avoir un avis tranché sur ce virus et ses implications, ne sont pas là non plus pour aider les familles à prendre la bonne décision.

Faut-il envoyer ses enfants en collectivité alors que nous sommes nous-mêmes, adultes, confinés par précaution ?

La réponse me semble être dans la question.

Print Friendly, PDF & Email