Tous les jours de nouveaux cas de contamination sont signalés par le ministère de la santé. Étonnant ? Pas vraiment.

Vol TG930 en provenance de Bangkok le 1/3 6h20 du matin. Environ 300 passagers, en provenance de toutes les villes d’Asie y compris la Chine (BKK est un hub en Asie). A l’arrivée à Roissy, pas de douaniers à la sortie, passe encore, mais aucun contrôle médical, ni blouse blanche, ni thermomètre. Une simple affichette avec médecins et une flèche ->, mais là encore ni blouse blanche, ni équipement en vue. Voilà 300 personnes parties dans la nature.

La réponse des autorités ? Un Conseil des Ministres avec le Président ! La communication : les hôpitaux sont prêts à accueillir les malades. Prêts à quoi ? Quand on sait qu’on ne sait pas traiter la maladie ! On est en droit de s’inquiéter pour ses proches et pour nous-mêmes.

On est loin des mesures drastiques asiatiques. On ne peut pas y faire un pas sans voir ou porter des masques, ni entrer dans un hôpital sans contrôle et prise de température, les villes ou villages contaminés complètement isolés. D’ailleurs dans cet avion cité, beaucoup de passagers portent des masques et le personnel de bord propose de l’alcool à l’arrivée pour se laver les mains. Mais on est encore en Asie.

Si on ne fait rien, ou si peu, comme maintenant, la pandémie va affecter lourdement notre économie, sans compter la multiplication des malades et des décès. Ne rêvons pas, certes, il sera difficile d’éradiquer le virus avant le printemps, mais au moins en aura-t-on limité l’impact.

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