Le secrétaire d’Etat à l’intérieur, Laurent Nuñez, a déclaré dimanche 2 juin ne pas «avoir de regret» sur la gestion des manifestations de «gilets jaunes». 

Lors de l’émission « Le Grand Jury » sur RTL-LCI-Le Figaro, il a estimé que «ce n’est pas parce qu’une main a été arrachée, parce qu’un œil a été éborgné [sic] » qu’il y a eu faute des forces de l’ordre.

«Nous n’avons pas de regret sur la façon dont nous avons mené l’ordre public et la sécurité publique. C’est une crise inédite depuis cinquante ou soixante ans, personne n’a eu à affronter ce que nous avons eu à affronter avec Christophe Castaner et les choses se sont quand même globalement bien passées en matière d’ordre public. » […]

«Quand il y a une agression contre des policiers et qu’il y a une riposte proportionnée, oui il peut y avoir des blessés », a estimé Laurent Nuñez, «ce n’est pas parce [qu’il y a eu des blessures] que la violence est illégale (…). Je ne présente pas d’excuse, je m’en remets à la justice de mon pays». […]

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