Lors de son procès, il a reconnu avoir menti sur ses traumatismes au Rwanda, n’avoir pas été torturé et ne pas avoir vu son père assassiné.

Emmanuel Abayisenga, alors bénévole du diocèse, avait reconnu avoir mis le feu au sein de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul le 18 juillet 2020. Il avait expliqué avoir subi une agression en 2018 en sortant de la cathédrale. L’homme avait effectué plusieurs demandes de régularisation, soutenues par le diocèse, qui n’avaient pas abouti. Emmanuel Abayisenga avait reçu une obligation de quitter le territoire français ​(OQTF) en novembre 2019.

Emmanuel Abayisenga a été libéré sous contrôle judiciaire début juin 2021. Il a trouvé accueil dans la communauté religieuse des Monfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre, dans l’attente de son procès. Puis il a tué le père Maire qui l’avait accueilli, et, en quelque sorte, jouait un rôle de tuteur.

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