La France des honnêtes gens est au bord de la rupture

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On les appelle les « honnêtes gens ». Ce sont les contribuables qui travaillent, paient leurs impôts, élèvent correctement leurs enfants, respectent la loi et espèrent simplement vivre en paix. Mais dans la France de 2025, ce sont eux qui trinquent, pendant que les fraudeurs, les tricheurs et les délinquants prospèrent sous la protection d’un État complice.

Les dindons de la farce fiscale

Selon les sondages, 69 % des Français estiment donner plus au système qu’ils n’en reçoivent. Et pour cause : impôts record, services publics dégradés, hôpitaux saturés, délais interminables pour un simple passeport… Pendant ce temps, ceux qui « savent se débrouiller » — squatteurs, assistés professionnels, fraudeurs sociaux — récoltent aides et protections. Le travailleur honnête, lui, est surimposé, méprisé, culpabilisé.


On parle d’« État providence » ? C’est devenu un État prédateur, qui dépouille ceux qui jouent le jeu pour récompenser ceux qui s’en exemptent.

Squatteurs rois, propriétaires piétinés

Le cas de Pierre, ce jeune homme de Seine-et-Marne dépossédé de son propre studio par une locataire indélicate, dit tout. Elle avait réservé une semaine via une plateforme : elle occupe toujours le logement plusieurs mois plus tard, après avoir changé les serrures ! Et que dit la loi ? Que le propriétaire n’a plus le droit d’entrer chez lui. Qu’il doit payer l’eau, l’électricité, continuer à rembourser son crédit… mais surtout se taire. Car, dans la France d’aujourd’hui, le squatteur a plus de droits que l’honnête citoyen.

L’assistanat comme modèle

Les témoignages s’accumulent : bénéficiaires du RSA qui refusent de travailler « parce que c’est trop tôt », distributions alimentaires transformées en scènes d’exigence arrogante (« on n’est pas ta bonne ! »), files d’attente d’assistés plus nombreux chaque année.

Pendant ce temps, la petite retraitée bénévole qui se lève tôt pour distribuer des colis est accueillie par des bras d’honneur. Le médecin qui soigne sans compter reçoit… un coup de boule. Les forces de l’ordre, quand elles interviennent, voient les délinquants ressortir libres quelques heures plus tard. C’est l’inversion morale totale : l’effort est méprisé, la paresse encouragée, la violence excusée.

Un pays au bord de la rupture

« On organise un système d’irresponsabilité », résume justement Olivier Babeau. Une société où celui qui fraude est considéré comme une « victime », et celui qui paie ses impôts comme un « privilégié ». Où la justice protège l’agresseur contre sa victime. Où l’État préfère taxer l’héritage des familles que de couper dans ses dépenses clientélistes.

La colère monte. Et elle est légitime. Car un pays qui humilie ses honnêtes citoyens pour flatter ses fraudeurs est condamné à la révolte.

Conclusion : jusqu’à quand ?

Les « honnêtes gens » se taisent depuis trop longtemps. Mais ils n’en peuvent plus de voir leurs impôts engloutis, leurs biens confisqués par des squatteurs, leur sécurité bafouée. Quand l’État ne protège plus ceux qui respectent la loi, la nation tout entière bascule dans l’injustice et le chaos.

Et cette France-là, celle qui travaille et qui se tait, commence à dire stop.

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