D’après le Daily Mail, les autorités françaises ont fait pression sur l’UEFA pour que les faits de délinquance survenus autour du Stade de France, à l’occasion de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool, ne soient pas mentionnés dans la communication officielle qui a été faite le soir du match. Et qu’ainsi la faute soit rejetée sur les fans des Reds.

D’après le média britannique, l’UEFA voulait évoquer ce sujet dans son communiqué diffusé le soir du fiasco, afin de décrire au mieux les graves incidents et d’expliquer la décision de retarder le coup d’envoi. Le texte qui aurait été imaginé devait alors préciser que la présence de délinquants avait aggravé le chaos autour du stade et conduit à l’utilisation de gaz lacrymogène.

Dans le communiqué finalement publié, et désormais indisponible sur le site de l’UEFA, le retard du coup d’envoi est simplement attribué à l’afflux de “milliers de fans qui avaient acheté de faux billets”. “Comme le nombre de supporters à l’extérieur du stade continuait à augmenter après le coup d’envoi, la police les a dispersés à l’aide de gaz lacrymogène et les a forcés à quitter le stade”, ajoutait aussi l’instance présidée par Aleksander Čeferin.

Une communication raccord avec les premières prises de position des autorités et du gouvernement, mettant l’accent sur le comportement des supporters de Liverpool et la fraude aux faux billets. Depuis, le ton vis-à-vis des fans anglais s’est adouci. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a notamment présenté ses excuses auprès de Liverpool.

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