Immigration : le verrou constitutionnel, arme de l’oligarchie contre le peuple

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Il y a des chiffres qui claquent comme des gifles. 1,4 million de signatures pour exiger un référendum sur l’immigration : Philippe de Villiers a réveillé une France bâillonnée. Et soudain, tout le petit monde politico-médiatique s’agite, non pas pour répondre à cette exigence populaire, mais pour expliquer pourquoi il est juridiquement « impossible » d’organiser une telle consultation.

L’argument de la Constitution : un bouclier contre le peuple

On nous ressert à longueur de tribunes l’article 11, l’article 89, le Conseil constitutionnel… Bref, tout l’arsenal conçu pour maintenir le peuple sous tutelle. La vérité, c’est que ce n’est pas « impossible », c’est interdit par la caste. Car un référendum sur l’immigration révélerait le fossé abyssal entre les Français, majoritairement hostiles à l’accueil sans limite, et leurs dirigeants, convertis à l’idéologie multiculturaliste.


Le général de Gaulle, lui, n’avait pas hésité à bousculer les sacro-saintes procédures en 1962 pour instaurer l’élection présidentielle au suffrage universel. Pourquoi ? Parce qu’il assumait le primat de la souveraineté nationale. Aujourd’hui, les mêmes qui se réclament de l’esprit gaullien invoquent la Constitution pour bâillonner les Français. L’ironie est totale.

La Suisse, démocratie adulte ; la France, démocratie sous tutelle

Nos voisins suisses votent quatre fois par an sur tous les sujets, immigration comprise. Chez eux, ce n’est pas un drame, c’est la vie démocratique normale. Chez nous, le simple fait d’évoquer un référendum sur l’immigration provoque des cris d’orfraie. Comme si le peuple français était trop immature pour trancher. Quelle insulte à notre nation ! Quelle preuve de mépris !

La trouille de la réponse du peuple

En réalité, tout le monde connaît la vérité : si un référendum sur l’immigration avait lieu demain, il tournerait au plébiscite pour la fermeture des frontières et la priorité nationale. La classe politique ne redoute pas la question, elle redoute la réponse. Alors elle préfère s’accrocher à des subtilités constitutionnelles pour éviter l’inévitable.

Villiers rallume la mèche

Philippe de Villiers, qu’on croyait retiré, a eu le courage de poser noir sur blanc ce que tout le monde pense tout bas : il est temps de consulter le peuple. En signant sa pétition, Wauquiez, Dupont-Aignan, Zemmour et tant d’autres ont compris que l’heure n’est plus aux ronds-de-jambe mais au courage. Marine Le Pen elle-même, tout en refusant de signer, a apporté son appui clair. Preuve que cette initiative transcende les clivages.

Un choix de civilisation

Un référendum sur l’immigration ne serait pas une consultation comme une autre. Ce serait un moment de vérité : voulons-nous continuer la dilution de la nation dans un océan migratoire, ou voulons-nous retrouver notre identité, notre continuité historique et notre civilisation ?

La Constitution, disent-ils, bloque cette voie. Mais une Constitution n’est pas un dogme sacré, c’est l’instrument du peuple. Quand elle empêche la souveraineté, elle doit être changée. Sinon, elle devient ce qu’elle est aujourd’hui : le verrou de l’oligarchie contre la démocratie.

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