Les actionnaires chinois de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, Friedmann Pacific Asset Management (FPAM) et Shandong Hi Speed Group (réunis dans le consortium Casil Europe), ont mis en vente leur participation. La privatisation, qui date de 2014, avait été très critiquée par la Cour des comptes, après avoir été épinglée par un rapport parlementaire.

Casil Europe avait alors acquis 49,9 % des parts du 3e aéroport régional français (plus de 9,6 millions de passagers en 2018) pour la somme de 308 millions d’euros.

Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, les Chinois de Casil Europe viennent de choisir les trois finalistes.

  • Un groupement mené par Vinci Airports allié à la Caisse des dépôts Infratructure et à Predica (groupe Crédit Agricole).
  • Eiffage, qui se présenterait seul.
  • Un groupement réunissant la société de capital investissement Ardian, la Banque Populaire Occitane, la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées et les fonds Mirova (Natixis).

Casil avait fixé un prix de réserve confidentiel en dessous duquel il ne souhaitait pas vendre. Les spécialistes l’estiment à environ 500 M€.

Les candidats ont jusqu’au 15 mars pour déposer une offre ferme (« Binding offer« ). D’ici là, ils vont réaliser les audits et vérifications de la société d’exploitation de l’aéroport (Due diligence).

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