Gouverner, c’est prévoir

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Nos dirigeants doivent enfin comprendre une vérité urgente : leur comportement doit changer. Immédiatement.
Depuis trop longtemps, une partie d’entre eux agit avec légèreté, parfois comme de simples touristes, parfois comme des profiteurs, déconnectés des réalités que vivent les Français. L’avenir de notre pays dépend désormais de notre capacité à produire une énergie propre, durable, souveraine, et fiable !

Les crises récentes (attaques contre les infrastructures énergétiques, tensions internationales, envolée des prix, énergies non contrôlables…) l’ont clairement démontré : un pays qui ne maîtrise pas son énergie perd sa souveraineté. Sans énergie, plus d’industrie, plus d’agriculture, plus de sécurité, plus de confort de vie…


La France avait pris une avance historique dans le domaine du nucléaire grâce à des dirigeants visionnaires comme le Général de Gaulle, Pompidou ou Valéry Giscard d’Estaing. Nous étions pionniers dans la recherche sur des réacteurs de troisième génération (comme les réacteurs à neutrons rapides). Mais ensuite ? Un choix politique absurde, voire mortel, a mis un terme à ces recherches essentielles. Malgré les alertes des scientifiques, les financements ont été coupés. Une centrale nucléaire (Fessenheim), pourtant rénovée pour des centaines de millions d’euros, a été fermée par pur calcul électoral. Pire encore, malgré les promesses de relancer la filière nucléaire (notamment les EPR2), rien n’avance réellement.

Assez d’irresponsabilité !

Nous ne pouvons plus accepter que des dirigeants prennent des décisions aussi lourdes de conséquences sans jamais rendre de comptes. Il est temps de poser un principe fondamental : La responsabilité politique doit redevenir une réalité. En clair : Un président ou un ministre qui prend des décisions contraires à l’intérêt national doit pouvoir être interrogé, enquêté, sanctionné. Il est temps d’adopter une loi claire, efficace et symbolique : Une « Loi de Responsabilité Politique ». Elle permettrait de sanctionner les abus ou les négligences majeures dans la gestion des affaires de l’État de supprimer certains privilèges d’après-mandat en cas de manquements graves, et de restaurer la confiance entre les citoyens et ceux qui les gouvernent.

La France n’a peut-être pas de pétrole. Mais elle a encore des idées, de l’intelligence, des ressources — et un peuple exigeant. Nos dirigeants doivent choisir la responsabilité plutôt que la vénalité, l’avenir plutôt que le court terme, le courage plutôt que la facilité. Les actes plutôt que les promesses… Il est encore temps de redresser la barre. Mais il faut agir. Maintenant. Tout de suite ou la démission !



La lettre patriote