C’est entendu, une grande partie de la gauche – celle qui a abandonné le peuple – déteste Fabien Roussel. Certes, il est communiste, mais d’une mode ancienne. Il est dans la tradition « Marchais » du communisme : celui qui s’offusque de l’immigration incontrôlée et qui y voit une attaque sur les salaires des ouvriers.

Après avoir clamé haut et fort son amour de la viande – ce qui a fait s’étrangler l’inénarrable Sandrine Rousseau – il annonce maintenant qu’il rencontrera volontiers le très villieriste ministre de l’Interieur Bruno Retailleau pour lui demander… davantage de moyens pour la sécurité ! On croit rêver !

Mais en fait, Roussel est dans une logique bien précise : celle de la défense du peuple, en particulier du « petit peuple », celui qui subit chaque jour l’ensauvagement de la société.

Nos confrères du Parisien révèle les doléances que le patron du PCF se propose de présenter au ministre.

« Le droit à la tranquillité publique doit être mieux défendu car il recule, plaide le communiste. La sécurité, c’est un service public important. Nous voulons obtenir du ministre des mesures très concrètes. »

Pour y parvenir, Roussel veut que l’État apporte son soutien aux maires les plus confrontés au narco-trafic.

Le Parisien détaille :

La délégation entend insister sur la lutte contre le narcotrafic. Un sujet dont a fait une de ses priorités le locataire de Beauvau, qui soutient la proposition de loi contre le narcotrafic et celle portant sur la création d’un parquet national antistupéfiants qui seront examinés à partir du 28 janvier au Sénat.

« Ces textes apportent des réponses mais ne suffiront pas s’il n’y a pas des moyens suffisants mis en face », prévient le leader du PCF, évoquant les aides à l’installation de vidéosurveillance dans les communes ou encore les demandes non satisfaites de création de commissariats ou de brigades de gendarmeries.

Dans le document qu’il remettra au ministre, figurent également des propositions portant sur le recrutement de 60 000 fonctionnaires de police et de gendarmerie, et une revalorisation des salaires pour en renforcer l’attractivité. Le PCF défend également pêle-mêle « le renforcement de la filière de l’investigation », une amélioration des contrôles aux frontières, un vrai plan pour faire reculer l’usage du protoxyde d’azote, un investissement dans la prévention de la délinquance ou encore le renforcement du maillage des forces de l’ordre. « Bruno Retailleau parle beaucoup de sécurité et de lutte contre le narcotrafic, ce dont je me réjouis. Maintenant, il faut des actes », exhorte Fabien Roussel.

Le rendez-vous est pris pour ce lundi.

Voila bien un allié inattendu !