À force de clamer haut et fort que tout se vaut, certains finissent par le croire.

Ainsi en va-t-il des voiles. L’un est porté en France de tous temps par nos soeurs, nos religieuses, celles qui ont dédié leur vie entière au Christ et à la prière, qui passent leurs jours et leurs nuits à prier pour notre salut, qui ont toujours été de merveilleuses infirmières, qui ont aidé de leur humanité quasi maternelle tous nos soldats blessés, nos gueules cassées. L’autre… vous savez.

C’est dans ce cadre qu’une religieuse catholique a été victime d’une aventure cathophobe des plus déplorables. En octobre 2018, ayant dépassé les 70 ans, après avoir passé sa vie entière dans un couvent de la Drôme, elle décide de revenir pour ses vieux jours dans sa région originelle : la Haute-Saône. Elle s’adresse donc à une résidence pour personnes âgées gérée par le Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Vesoul.

En juillet 2019 – ils ne se pressent pas – , elle reçoit finalement une réponse : la commission d’attribution a accepté sa demande de logement, et une proposition pourrait lui être faite dès qu’il y aura des disponibilités. Mais… « au sein de nos structures nos résidents peuvent avoir des préférences et convictions et celles-ci doivent être respectées ». Le courrier précise donc que « dans le respect de la laïcité, tout signe ostentatoire d’appartenance à une communauté religieuse ne peut être accepté en vue d’assurer la sérénité de toutes et de tous ».

Si la sœur veut une place, ce sera sans habit religieux ni voile. « Il est en revanche possible de porter une croix discrète. »

Fidèle à ses voeux, la religieuse les a envoyés paître.

La prochaine fois que l’on vous dira que la république a finalement une relation apaisée avec les catholiques, vous saurez ce qu’il en est…

Print Friendly, PDF & Email