L’Europe se trouve aujourd’hui dans une phase de dégénérescence, tant du point de vue physique que moral. Plusieurs raisons expliquent ce déclin, mais une en particulier domine : l’idéologie néo-marxiste. Née en Europe au siècle dernier, ayant trouvé refuge aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, développée dans les universités et institutions publiques là-bas et ensuite exportée, avec toute son armature, en Europe, elle a atteint son plein potentiel aujourd’hui.

La gauche mondiale agit uniquement sous les impulsions de la pensée néo-marxiste. Le néo-marxisme ou marxisme culturel est également à la base des politiques destructrices émanant de Bruxelles. Il vise à démolir « l’ancien monde », le monde normal basé sur des valeurs éternelles. Pour atteindre cet objectif, le néo-marxisme s’attaque à ses piliers : la famille, la nation, la foi religieuse et la liberté. Dans cet effort destructeur, il utilise souvent les minorités : ethniques, culturelles, raciales, sexuelles, etc. Il n’impose pas une discrimination positive pour leur bien, mais par haine de « l’ancien monde », avec ses traditions, mœurs et mentalités.

Les outils du néo-marxisme comprennent:

  • La dissolution de l’identité nationale;
  • L’abolition de la souveraineté des États;
  • L’idéologie du genre;
  • La profanation des héros et saints;
  • L’invocation d’un égalitarisme utopique pour créer des conflits entre différentes catégories sociales;
  • L’inculcation d’un sentiment de culpabilité chez l’Européen majoritaire, qui est blanc, chrétien et hétérosexuel, simplement pour ce qu’il est.

Le totalitarisme néo-marxiste nous promet une « nouvelle normalité », qui préfigure un « nouveau monde »

En manipulant le langage et en imposant des interdictions sévèrement punies, le néo-marxisme renverse la normalité, la condamnant comme étant réactionnaire, raciste, extrémiste, discriminatoire et, à l’extrême, inhumaine. En réalité, le néo-marxisme est lui-même extrémiste et inhumain !

Parce que :

  • Sous prétexte de défendre la liberté, il apporte la mort : avortement, euthanasie, eugénisme;
  • Sous prétexte de défendre la vie, il est liberticide, particulièrement visible en 2020 et 2021;
  • Sous prétexte de protéger l’environnement, il détruit des industries, appauvrit des pays entiers, crée d’énormes déséquilibres économiques et met en danger des millions de personnes;
  • Sous prétexte d’aide humanitaire, il crée d’énormes problèmes sociaux, dont certains deviennent chroniques ou potentiellement explosifs, comme celui des vagues d’immigration illégale;
  • Sous prétexte de protéger les minorités sexuelles, il pervertit et minimise l’idée de famille et intervient brutalement dans les rites religieux.

En bref, au lieu de la normalité, qui a été prouvée sur des centaines, voire des milliers d’années, le totalitarisme néo-marxiste nous promet une « nouvelle normalité », qui préfigure, n’est-ce pas, un « nouveau monde ».

Une « nouvelle normalité » où l’individu est dépouillé de son essence et de sa liberté, devenant un simple numéro dans une foule sans horizon, sans Dieu, sans famille, sans devoir envers ses ancêtres ou les générations futures, et sans respect pour les institutions qui ont gouverné notre vie jusqu’à hier : l’école, l’église, l’armée.

Une « nouvelle normalité » dominée par la peur : peur des sanctions pour « non-conformité politique », peur de l’exclusion, peur de la mort sociale ou physique.

Une « nouvelle normalité » où toute opposition est interdite. Le néo-marxisme vise à instaurer une dictature sur le vieux continent, malicieusement appelée « nouvelle normalité ».

Un retour à la normalité a commencé il y a plusieurs années en Pologne,
en Hongrie et dans d’autres pays européens

Les conservateurs sont les plus conscients du danger du néo-marxisme qui menace également l’Europe. Car seul les conservateurs n’ont pas abandonné les anciennes valeurs de leurs peuples et n’ont pas perdu le contact avec la réalité objective. Ils sont appelés aujourd’hui à défendre la normalité et, le cas échéant, à la restaurer. Nous, les conservateurs européens, sommes les anticorps contre la maladie du néo-marxisme. Et la renaissance du mouvement conservateur en Europe est due au puissant instinct de conservation des peuples.

Une révolution conservatrice, au sens d’un retour à la normalité, a commencé il y a plusieurs années en Pologne, en Hongrie et dans d’autres pays européens. Récemment, cette révolution conservatrice a remporté des victoires historiques en Italie et en Suède. Sans aucun doute, elle triomphera également en Roumanie en 2024.

Grâce à notre collaboration, en tant que conservateurs européens, nous pouvons triompher dans toute l’Europe.

Que Dieu nous aide !

Claudiu Târziu est sénateur roumain et président de l’Institut d’Études Politiques Conservatrices « Mihai Eminescu »

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