L’élection triomphale de Donald Trump a de nouvelles conséquences chaque semaine. Après que Meta (Facebook – Instagram – WhatsApp) a abandonné tous les délires woke inspirés (imposés ?) par le gouvernement Biden, de nombreuses marques ont suivi, revenant tout simplement au bon sens.

L’énorme chaîne de magasins Walmart a annoncé cesser d’utiliser le terme « diversité, équité et inclusion » dans son langage officiel et arrêter de participer aux enquêtes de la Human Rights Campaign. L’entreprise réévaluera ses programmes de diversité des fournisseurs et mettra fin à son engagement envers le Centre pour l’équité raciale.

Target a conclu ses « objectifs de diversité, d’équité et d’inclusion sur trois ans » et ses initiatives « Racial Equity Action and Change (REACH) » en 2025 comme prévu. L’entreprise a désormais cessé de participer à des enquêtes externes axées sur la diversité.

Amazon a supprimé les références à « l’inclusion et la diversité » de son rapport annuel déposé début février 2025, suite à une note interne adressée aux employés en décembre indiquant qu’il mettait fin aux programmes DEI. Cela s’inscrit dans une tendance plus large de recul des entreprises américaines sur ces politiques.

La société mère de Google, Alphabet, a supprimé de son rapport annuel 10-K (déposé auprès de la SEC) une déclaration incluse depuis 2020, qui affirmait que l’entreprise était « engagée à faire de la diversité, de l’équité et de l’inclusion une partie intégrante de tout ce que nous faisons et à développer une main-d’œuvre représentative des utilisateurs que nous servons ». Google Calendar a également supprimé les observances pour le Mois de la Fierté et d’autres événements.

Le 1er novembre 2024, Boeing, confronté à la crise de confiance la plus grave de son histoire, a démantelé son département mondial de diversité, d’équité et d’inclusion et a réaffecté son personnel au département des ressources humaines pour se concentrer sur l’acquisition de talents et l’expérience des employés.

John Deere, bien connu des agriculteurs français, a mis fin à son soutien aux événements « de sensibilisation sociale ou culturelle » et s’est distancé des efforts d’inclusion.

Aldi a discrètement supprimé toutes les initiatives DEI de son site carrière.

Mais le plus significatif, parce que son retentissement est mondial, c’est ce que décide Disney.

Depuis les années woke, Disney faisait précéder ses films dans leur diffusion sur Disney+ de mentions ridicules. Exemples :

  • « Dumbo » (1941) : Mention concernant les corbeaux, perçus comme véhiculant des stéréotypes racistes envers les Afro-Américains, notamment à travers le personnage « Jim Crow ».
  • « Peter Pan » (1953) : Avertissement sur les représentations stéréotypées des Amérindiens, notamment dans la chanson « What Made the Red Man Red? ».
  • « Les Aristochats » (1970) : Mention des stéréotypes raciaux liés au chat siamois Shun Gon, dont l’apparence et l’accent sont associés à des caricatures anti-asiatiques.
  • « Le Livre de la Jungle » (1967) : Avertissement sur les représentations du roi Louie, souvent interprétées comme une caricature raciale.

Le texte de ces avertissements était généralement formulé ainsi :
« Ce programme inclut des représentations datées et/ou un traitement négatif de personnes ou de cultures. Ces stéréotypes étaient erronés à l’époque et le sont encore aujourd’hui. Plutôt que de retirer ce contenu, nous voulons reconnaître son impact néfaste, en tirer des leçons et susciter le dialogue pour créer un avenir plus inclusif. »

Mais comme ça ne suffisait pas aux sectaires woke, Disney est allé plus loin.

En janvier 2021, Disney retirait certains classiques de la section « enfants » de Disney+ pour éviter que les plus jeunes ne visionnent des contenus sans contextualisation parentale. Ces films, comme « Dumbo », « Peter Pan », « Les Aristochats » et « La Belle et le Clochard » (1955), nécessitaient désormais une autorisation parentale pour être visionnés, « en raison de leurs stéréotypes culturels ou raciaux ».

La même année, Dana Walden, alors présidente de Disney Television, déclarait que les scénarios devaient répondre à des critères d’inclusivité, même au détriment de la créativité.

Cette année, tout change, et le géant du divertissement et des médias semble tenter de revenir au bon sens commun.

Disney annonce qu’il remplacera le critère de « diversité et inclusion » dans l’évaluation des performances pour la rémunération des cadres par un indicateur axé sur les « stratégies de gestion des talents », selon une note envoyée mardi aux dirigeants par la directrice des ressources humaines, Sonia Coleman, et obtenue par The Times.

Cette modification concerne la formule de calcul des rémunérations des dirigeants, précise le mémo.

Par ailleurs, la société prévoit de raccourcir les avertissements de contenu qui apparaissaient sur Disney+ avant certains films plus anciens, comme Dumbo et Peter Pan. Les avertissements abrégés ne se lanceront plus automatiquement avant le film, mais seront déplacés dans la section des détails.

Aux États-Unis, le wokisme a donc vécu.

Il serait temps que la France le comprenne.